Une convention signée
Depuis la désignation d’un nouvel opérateur de transport urbain par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, de nouvelles mesures sont mises en place depuis le 1er janvier, avec pour objectif de mieux desservir le quartier de Marcouville. Ainsi l’opérateur Lacroix s’engage à mettre en place davantage de bus en semaine. « Un bus toutes les 30 minutes et non plus toutes les heures le samedi. Un bus toutes les heures et non plus aucun le dimanche », promet la mairie.
L’opération de rénovation urbaine engagée dans le quartier des Hauts-de-Marcouville impose un certain nombre d’engagements à respecter, notamment la mise en oeuvre d’une convention de gestion urbaine de proximité et de pilotage des clauses d’insertion sociale.
La convention de gestion urbaine de proximité et insertion sociale signée par la Cacp (communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise), la Ville de Pontoise, le bailleur Erigère et l’État prévoit d’accompagner les habitants avant pendant et après les travaux.
Elle traitera ainsi des sujets suivants : vivre en collectivité sur le quartier (vivre ensemble, outils de communication, partage des espaces publics, image du quartier…) ; sûreté et tranquillité publiques (gestion des déchets, sécurité, stationnements et circulations…) ; coordonner les travaux dans le quartier (communication, accès et stationnements provisoires, phase travaux…). Les trois maîtres d’ouvrage (Ville, Cacp et bailleur social Erigère) ont signé avec l’Anru (agence nationale de rénovation urbaine) un avenant à la convention pluriannuelle des projets de renouvellement urbain co-financés par l’Anru au sein de la Cacp afin d’intégrer le projet de renouvellement urbain du Quartier politique de la Ville à Marcouville.
L’avenant à la convention Anru a permis d’entériner le projet de renouvellement urbain du quartier de Marcouville ainsi que les nouvelles subventions et prêts accordés par l’Anru et les partenaires financiers dédiés au projet.
C’est la Ville elle-même qui avait formulé au XIXe siécle, l’établissement à demeure d’un régiment sur son territoire. Elle souhaitait ainsi éviter d’avoir à loger chez l’habitant les troupes en manoeuvre dans le Vexin. La commande fut actée en 1909 et le site du plateau Saint-Martin fut choisi. Un terrain de 15 ha permit la construction d’un casernement moderne avec des charpentes métalliques et du ciment armé. Des baraquements en pierres de calcaire et des chaînages en briques sont encore visibles et restent occupés par l’armée, qui y a installé un Cirfa (Centre d’information et de recrutement des forces armées).
Le quartier militaire avait été livré en octobre 1916, en pleine Première Guerre mondiale. Mais c’est seulement en 1919, qu’un premier régiment y séjourne. Le 22e Dragons. La caserne portera le nom du chef d’escadrons Bossut (lire ci-dessous), un ancien du 22e et du