La Gazette Val d'Oise

Une convention signée

- • Fabrice CAHEN

Depuis la désignatio­n d’un nouvel opérateur de transport urbain par la Communauté d’agglomérat­ion de Cergy-Pontoise, de nouvelles mesures sont mises en place depuis le 1er janvier, avec pour objectif de mieux desservir le quartier de Marcouvill­e. Ainsi l’opérateur Lacroix s’engage à mettre en place davantage de bus en semaine. « Un bus toutes les 30 minutes et non plus toutes les heures le samedi. Un bus toutes les heures et non plus aucun le dimanche », promet la mairie.

L’opération de rénovation urbaine engagée dans le quartier des Hauts-de-Marcouvill­e impose un certain nombre d’engagement­s à respecter, notamment la mise en oeuvre d’une convention de gestion urbaine de proximité et de pilotage des clauses d’insertion sociale.

La convention de gestion urbaine de proximité et insertion sociale signée par la Cacp (communauté d’agglomérat­ion de Cergy-Pontoise), la Ville de Pontoise, le bailleur Erigère et l’État prévoit d’accompagne­r les habitants avant pendant et après les travaux.

Elle traitera ainsi des sujets suivants : vivre en collectivi­té sur le quartier (vivre ensemble, outils de communicat­ion, partage des espaces publics, image du quartier…) ; sûreté et tranquilli­té publiques (gestion des déchets, sécurité, stationnem­ents et circulatio­ns…) ; coordonner les travaux dans le quartier (communicat­ion, accès et stationnem­ents provisoire­s, phase travaux…). Les trois maîtres d’ouvrage (Ville, Cacp et bailleur social Erigère) ont signé avec l’Anru (agence nationale de rénovation urbaine) un avenant à la convention pluriannue­lle des projets de renouvelle­ment urbain co-financés par l’Anru au sein de la Cacp afin d’intégrer le projet de renouvelle­ment urbain du Quartier politique de la Ville à Marcouvill­e.

L’avenant à la convention Anru a permis d’entériner le projet de renouvelle­ment urbain du quartier de Marcouvill­e ainsi que les nouvelles subvention­s et prêts accordés par l’Anru et les partenaire­s financiers dédiés au projet.

C’est la Ville elle-même qui avait formulé au XIXe siécle, l’établissem­ent à demeure d’un régiment sur son territoire. Elle souhaitait ainsi éviter d’avoir à loger chez l’habitant les troupes en manoeuvre dans le Vexin. La commande fut actée en 1909 et le site du plateau Saint-Martin fut choisi. Un terrain de 15 ha permit la constructi­on d’un casernemen­t moderne avec des charpentes métallique­s et du ciment armé. Des baraquemen­ts en pierres de calcaire et des chaînages en briques sont encore visibles et restent occupés par l’armée, qui y a installé un Cirfa (Centre d’informatio­n et de recrutemen­t des forces armées).

Le quartier militaire avait été livré en octobre 1916, en pleine Première Guerre mondiale. Mais c’est seulement en 1919, qu’un premier régiment y séjourne. Le 22e Dragons. La caserne portera le nom du chef d’escadrons Bossut (lire ci-dessous), un ancien du 22e et du

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