20 % d’habitants supplémentaires pour Louvres

La commune de l’agglomération Roissy - Pays-de-France a connu une forte croissance entre 2015 et 2021, expliquée par la construction de l’écoquartier.

Un changement de dimension. En six ans, Louvres est passée, en ce qui concerne sa population municipale, de 10 231 à 12 083 habitants. Une grande augmentation, de l’ordre de 20 %, liée à la construction d’un nouveau groupe de logements en ville : l’écoquartier.

Un plan réfléchi

Depuis plus de dix ans, le développement d’un nouveau quartier résidentiel était dans les tuyaux de la communauté d’agglomération. « L’arrivée du quartier de la gare et de l’écoquartier est pensé depuis 2013, en coopération avec Grand Paris aménagement (Gpa) », confie Eddy Thoreau, maire (Se) de Louvres.

À terme, ces nouvelles habitations permettent de faire face à l’augmentation de la population pour ce secteur de l’est du département. « Le but, c’est que Louvres, dont le territoire était peu urbain, accueille plus d’habitants », ajoute l’élu. Ces constructions permettent également de « faire face à la crise du logement et aux obligations de l’agglo », souligne l’édile.

Pour le moment, deux des trois phases des travaux sont réalisées. D’après le maire, « il n’y aura que très peu d’augmentation d’habitants après la livraison de la dernière phase ». La troisième phase est simplement en discussion avec les différents acteurs. « Il s’agira de continuer à développer la ville au niveau de l’habitat. Pour l’instant, rien n’est enclenché ni signé », explique Eddy Thoreau.

Un problème d’infrastructures

Cette augmentation de plus de 2 000 habitants pose question à la municipalité. « Le problème, c’est que nos infrastructures ne suivent pas forcément », déplore le maire de Louvres. Pour ce dernier, l’afflux de nouveaux Lupariens pourrait être une force si de nouveaux équipements pouvaient être construits.

« Cela prend du temps. Il faut cinq ou six ans pour faire un gymnase ou une école. Finalement,

les habitants sont en avance sur les infrastructures », explique Eddy Thoreau. L’élu précise qu’aucun créneau n’est, par exemple, disponible dans les gymnases pour les clubs sportifs, ou encore que les écoles ne peuvent plus accueillir d’élèves supplémentaires.