Le dispositif pour attirer les internes en médecine évolue
L’association Temps libre propose samedi 13 janvier à 17h, une conférence sur l’influence de Cluny à la veille de la première croisade et le monde au XIe siècle, par Brice Nadin, historien et romancier saint-loupien. (Durée 60 minutes.) Salle des Arts créatifs, suivie d’une séance de dédicace. Accès par le 8, rue de Chauvry. Entrée libre. Tél. : 01 30 40 08 38.
Conférence. L’association Points de Suspensions.. propose une conférence présentée par Fando Egea sur Romain Rolland, « écrivain de l’intime », samedi 20 janvier à 17h dans la salle des Arts créatifs, en contrebas du marché, rue de Chauvry, avec
Le dispositif adopté en février 2022 n’ayant pas donné les résultats escomptés, la Ville a décidé de le faire évoluer. Objectif : attirer de nouveaux médecins.
Faire face à la désertification médicale : tel était l’objectif de la municipalité qui avait adopté, en février 2022, un dispositif destiné à aider financièrement les étudiants en médecine à la condition qu’ils acceptent de s’installer cinq ans dans la commune une fois leur diplôme obtenu. Une aide à hauteur de 12 000 € par an durant les trois dernières années d’internat. L’adjointe au maire déléguée aux affaires sociales, Carine Gonçalvès, a souligné lors du dernier conseil municipal que « malgré plusieurs pistes et approches, aucune n’a été concluante. Nous devons nous rendre à l’évidence, cette bourse n’était pas attractive ».
C’est fort de ce constat que la Ville s’est proposée d’adopter une nouvelle formule. Poursuivre
l’octroi de cette bourse de 12 000 € par an sur 3 ans « avec un réel accompagnement à l’installation » mais en réduisant l’installation sur la commune à trois ans au lieu de cinq. Autre évolution, étendre cette bourse à plusieurs spécialités, comme la cardiologie, la dermatologie, l’endocrinologie, la rhumatologie et la pédiatrie.
La conseillère départementale et conseillère municipale d’opposition, Nadia Metref (Ps), a regretté que cette initiative « prometteuse » n’ait pas eu les effets escomptés. Et l’élue de pointer le fait qu’« au cours de la dernière année, nous avons assisté au départ en retraite de deux médecins en libéral, nos centres municipaux de santé sont toujours sans spécialistes, tandis que des généralistes refusent de prendre de nouveaux patients. Une situation malheureusement répandue dans toute la ville ». Et d’ajouter : « Même le cabinet Ramsay, installé au Val-Notre-Dame depuis près de deux ans, n’a toujours pas accueilli de nouveaux médecins et a déjà suspendu l’admission de nouveaux patients ». Le groupe des élus socialistes et écologistes a voté en faveur de cette délibération, espérant que cela « marque la fin de la désertification médicale ». Elle a été adoptée à l’unanimité.
Des internes à l’hôpital
Le maire (Lr), Georges Mothron, a souligné que l’hôpital d’Argenteuil accueille désormais, tous les six mois, un contingent d’une centaine d’internes, autant d’étudiants en médecine à même de découvrir la ville d’Argenteuil et susceptibles de s’y installer.