Gabriel Attal dans les Yvelines : «L’objectif absolu : augmenter le niveau général de nos élèves»
Le Premier ministre et la ministre de l’Éducation et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, étaient au collège Saint-Exupéry d’Andrésy, vendredi 12 janvier.
L’éducation sera une priorité du nouveau gouvernement. C’est le message martelé vendredi 12 janvier par le nouveau Premier ministre Gabriel Attal.
Accompagné par la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, ils se sont rendus au collège SaintExupéry d’Andrésy. Une occasion pour le plus jeune chef de l’exécutif de l’histoire de réaffirmer son engagement, lui qui a fait de l’Éducation la mère de ses batailles, comme il l’affirmait lors de sa prise de fonction à Matignon. «L’école sera une priorité absolue du gouvernement. Ce qui compte ce ne sont pas que les mots, mais aussi les actes. On va continuer à agir sans relâche pour toute la communauté éducative. Un objectif absolu : élever le niveau général de nos élèves. Il y a un certain nombre de mesures qui font débat et vont se mettre en oeuvre.»
La poursuite des chantiers
Les deux membres du gouvernement ont fait le tour de l’établissement pendant plus d’une heure. « On a vu ce renforcement de l’exigence autour de la maîtrise des savoirs avec un focus sur le dispositif Devoirs faits, affirme Amélie Oudéa-Castéra. On a parlé de protection des enfants, d’empathie et de l’épanouissement républicain à l’école. » En échangeant avec les élèves, elle assure avoir relevé un désir d’avoir « plus d’activités sportives au coeur de leur vie ». Ce sera une de ses missions.
Gabriel Attal a évoqué d’autres chantiers, certains qu’il a lancés lui-même lorsqu’il était le ministre de l’Éducation nationale ; dont celui de la concertation avec les organisations syndicales des enseignants sur l’attractivité de ce métier, de plus en plus rebuté. «Il faut mieux recruter, mieux former et mieux valoriser nos enseignants. Cela doit aboutir d’ici un mois pour présenter des mesures fortes. »
Une charge de travail trop importante ?
Autre chantier : la lutte contre le harcèlement scolaire. Il s’était rendu à Poissy en septembre dernier après le suicide de Nicolas. « C’est une grande cause pour moi et je serai attaché à poursuivre avec la ministre cette question. »
À 7 mois du début des Jeux olympiques de Paris 2024, la ministre également nommée aux Sports a répondu sans détour à la question de sa charge de travail, du temps et de l’énergie qu’elle devra déployer ; dans un ministère qui en vaut deux. « Aucun ne primera sur l’autre et je veux dire à la communauté éducative que je serai une ministre à fond avec et derrière eux », a insisté Amélie Oudéa-Castéra.
La ministre a affirmé vouloir faire vite et bien. « La feuille de route est claire et structurée. Les synergies entre l’Éducation nationale et le sport sont nombreuses. On veut associer cette jeunesse aux passerelles qu’on crée avec les Jeux olympiques et paralympiques. »
Selfies avec les élèves
Un gouvernement qui tend vers cette organisation puisqu’il y a désormais 11 ministres de plein exercice, contre 16 précédemment. « J’assume ce choix, d’un gouvernement de sobriété, d’efficacité et d’énergie. Cela se fait de manière cohérente en mettant ensemble des périmètres complémentaires. »
À la sortie, le Premier ministre en a profité pour s’offrir un bain de foule au milieu des élèves. Il n’a pas hésité à prendre de nombreux selfies. Scène étonnante, il a même pris un mégaphone pour s’adresser aux collégiens survoltés par la venue des deux ministres.
« J’ai confiance dans l’avenir de notre école, car nous avons une feuille de route claire : celle du choc des savoirs », a-t-il répété aux côtés d’Amélie Oudéa-Castéra.