La Gazette Val d'Oise

Johan Yvalun, porteur de flamme

Sportif accompli, père de trois enfants et engagé aux côtés des Amis Fsh, l’Herblaysie­n fera partie des 11 000 porteurs de la flamme olympique, en juillet.

- • Julien BIGORNE

« J’ai hâte d’y être ! Même si ce n’est que sur 200 m, ça ne se produira qu’une fois dans ma vie. C’est un honneur. C’est fou ! » Le 15 janvier, Johan Yvalun a officielle­ment été désigné porteur de la flamme olympique. « Un symbole séculaire de paix, de solidarité et de fairplay », souligne l’Herblaysie­n de 40 ans qui est directeur informatiq­ue chez Sephora. Sa candidatur­e a été proposée au Comité olympique par LVMH, groupe à la tête de son entreprise et partenaire des Jo. Le Valdoisien a été retenu au vu de son parcours sportif impression­nant et de ses qualités humaines.

Engagement caritatif

« Je suis impliqué dans la vie locale à Herblay, papa d’une 3e enfant âgé de 9 mois et engagé aux côtés des Amis Fsh, une associatio­n qui lutte contre la myopathie Fsh (une malade rare, évolutive et génétique, touchant les muscles) », résume cet athlète et triathlète qui a notamment porté les couleurs de l’Ea CergyPonto­ise Athlétisme (Eacpa), de Saint-Brice Athlétisme (Sba) et du Triathlon Sannois Franconvil­le (Tsf) avant de faire les beaux jours du Team Argon 18.

« Mon premier grand défi remonte à 2009. Sur un même week-end, j’avais fait un aller-retour Paris-Le Havre à vélo, soit 400 kilomètres à la vitesse moyenne de 22 km/h sur un Vélib’ de 22 kg. » Il fut par la suite meilleur français sur le marathon de Tokyo 2016 en 2h31 avant de percer en triathlon.

As de l’Ironman

« À ce jour, j’ai fini neuf Ironmans (triathlons consistant à enchainer 3,8 km en natation, 180 km à vélo et 42,195 km à pied) dont deux Championna­ts du monde de cette discipline. Le second bouclé en 2022 à la 4e place de mon groupe d’âge d’alors (35-39 ans). » Son année 2023, qui lui demanda une organisati­on millimétré­e, a été fabuleuse. « J’ai bouclé trois Ironmans en étant lauréat chez les 40-44 ans à Carcans sur le Frenchman et au MontSaint-Michel sur le Bayman. J’ai remporté par équipe le T24 de Bormes-les-Mimosas (un triathlon de 24 heures) et terminé le Paris-Brest-Paris

(une randonnée cycliste quadrienna­le de 1 200 km qui nécessite d’avoir passé au préalable des brevets de 400 et de 600 km) », raconte Johan, qui se garde un autre grand défi avant de porter la flamme olympique. Du 8 au 10 mai, il tentera de finir les quatre formats de courses du Frenchman (M, XS, L et XXL). Une belle façon de fêter son 10e Ironman.

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