Deux maires favorables à l’uniforme à l’école
« Pourquoi pas l’uniforme à l’école ? » a lancé Jean-Christophe Poulet, maire (Dvg) de Bessancourt, lors de ses voeux, samedi 27 janvier.
Relancée par Gabriel Attal, Premier ministre et éphémère ministre de l’Éducation nationale, l’idée d’expérimenter le port de l’uniforme pour les élèves des écoles publiques semble faire écho dans certaines communes du département, à gauche comme à droite, preuve que le sujet semble dépasser les clivages politiques.
Jean-Christophe Poulet, professeur des écoles de formation, rappelle que l’école, l’éducation et l’animation, « sont au coeur de notre politique communale ».
Et l’élu semble assez séduit par le Premier ministre à propos du « retour de la discipline, [du] respect de la laïcité, de la mise en avant de la persévérance. Pour le gouvernement, cela passe notamment par l’uniforme à l’école. Nous sommes prêts, à Bessancourt, à réfléchir à la question ».
Aux yeux de l’élu, l’uniforme permet de « donner corps à une classe d’âge, éviter, sur le temps scolaire, les préoccupations consuméristes, les atteintes à la laïcité. Pour que les élèves se consacrent aux savoirs. »
Il précise toutefois que ça ne se fera pas du jour au lendemain et de façon verticale.
« Cette initiative doit être pensée, préparée, réfléchie avec l’ensemble de la communauté éducative. Avec les enseignants, les parents d’élèves, les élèves et les équipes d’animation ». Une réunion-débat aura lieu sur ce thème suivie d’un groupe de travail et de réflexion.
Dans la commune voisine de Taverny, Florence Portelli (Lr) se dit également favorable à cette idée d’uniforme
« proposée dès 2017 par François Fillon ».
« J’ai toujours pensé que cela permettait de gommer les inégalités sociales et les discriminations liées aux marques de vêtements et que ça donne un esprit de corps ». L’élue précise qu’elle veut s’inscrire dans cette expérimentation lais « sans l’imposer par le haut ».