1 500 arbres plantés en quatre jours pour des microforêts urbaines « Miyawaki »
La Ville lance un grand projet de reforestation de son territoire en expérimentant la méthode Miyawaki, et en associant les écoles pour sensibiliser les jeunes générations.
Du 31 janvier au 3 février, la Ville de Maurecourt organise une grande opération de reforestation.
« L’idée principale de ce projet consiste à planter 1 500 arbrisseaux sur une période de quatre jours, du 31 janvier au 3 février, selon la méthode Miyawaki », explique Anthony Deschamps, adjoint au maire en charge de la communication et de la médiation.
Une collaboration intergénérationnelle
Développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki, cette méthode consiste à planter très densément (trois plants par m²) une grande variété d’essences locales après une préparation de sol très importante. « Les végétaux que l’on peut replanter de cette manière grandissent plus vite, sont plus denses et contiennent une biodiversité plus importante que les aménagements verts classiques », précise l’élu.
Cette plantation se déroulera au bord de l’Oise, à proximité de la balade Ar Zenith, qui longe le quai Boubou-Dado, en face de l’ancien terrain de football. « L’objectif de cette initiative est de restaurer la végétation à Maurecourt, qui était autrefois plus couvert par la forêt, tout en sensibilisant les différentes générations à l’importance cruciale de cette action pour notre planète », poursuit Anthony Deschamps.
Des arbres portant le nom des élèves
Les élèves des écoles primaires de la commune, leurs parents ou encore les assistantes maternelles vont ainsi pouvoir planter les arbustes, ensemble. « Une collaboration intergénérationnelle au service de notre planète », se félicite l’adjoint au maire. Une étiquette portant le nom de l’élève et de ses aînés qui l’ont aidé sera placée sur chaque arbre.
Les agents municipaux des services d’espaces verts prendront ensuite le relais. « Pour mener à bien ce projet, nous avons obtenu le soutien du groupe Saturne, qui agit en tant que mécène, et nous bénéficions également de l’assistance de l’association Boomforest », conclut Anthony Deschamps.