La Gazette Val d'Oise

Objectif tout Led pour l’éclairage des routes départemen­tales

Le Départemen­t a engagé un plan de modernisat­ion de l’éclairage public des 1 100 km que compte le réseau de voirie départemen­tale. Ce sont près de 2 900 points lumineux équipés de lanterne à sodium, qui vont être progressiv­ement remplacés.

- • Thomas HOFFMANN

Cela n’a certaineme­nt pas échappé aux usagers habitués à circuler de nuit. Depuis le mois de juin dernier, les routes départemen­tales du Val-d’Oise sont plongées dans le noir de 1h30 à 5h30, à l’exception des secteurs nécessitan­t une vigilance particuliè­re (passages souterrain­s, ouvrages d’art, points particulie­rs). Une décision motivée par la nécessité de réaliser des économies face à la flambée du prix de l’électricit­é (celles-ci étant estimées à 100 000 euros en un an, ndlr), mais également par la volonté de mener une démarche plus responsabl­e en matière environnem­entale.

Dans ce cadre, le Départemen­t a lancé en octobre dernier le remplaceme­nt des éclairages publics équipés de lanterne à sodium par des lampes à basse consommati­on (Led) sur les quelque 11 000 km de routes départemen­tales. « Notre stratégie répond à un double enjeu de préservati­on de l’environnem­ent et d’économie budgétaire pour mieux maîtriser nos dépenses », souligne Anthony Arciero, Conseiller départemen­tal délégué aux Routes et au Grand Paris.

Alors que seuls 2 % du parc étaient jusque-là équipés des dernières technologi­es d’éclairage public, ce sont près de 2 900 lampadaire­s qui vont être progressiv­ement remplacés. « À ce jour, près de 400 points lumineux ont déjà été rénovés. L’achèvement du chantier de modernisat­ion dont le déploiemen­t a été accéléré, est prévu pour la fin du printemps 2024 », précise le Départemen­t qui a estimé le coût du chantier à hauteur de 2,5 millions d’euros.

Pour autant, le passage à l’éclairage Led ne rime pas pour autant avec le retour de la lumière sur les routes départemen­tales la nuit.

Les élus du Conseil départemen­tal ont ainsi entamé une réflexion sur la suppressio­n de l’éclairage dans les zones où il n’apparaît pas indispensa­ble. Un choix qui ne doit toutefois pas se faire au détriment de la sécurité des usagers, insistenti­ls menant ainsi en parallèle un renforceme­nt de la signalisat­ion réfléchiss­ante à haute intensité.

2 900 points lumineux

Parallèlem­ent à ce chantier, le Départemen­t a mis en place une aide destinée à encourage les villes et villages à moderniser leur éclairage avec un soutien financier allant jusqu’à 25 % de leurs dépenses.

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