Journées d’action pour les femmes

L’épisode de crue de la fin de la semaine dernière a empêché des interventions du Siarp (Syndicat Intercommunautaire pour l’assainissement de la région de Cergy-Pontoise et du Vexin). Certains ouvrages d’assainissement ont dû être mis à l’arrêt avec un impact sur la collecte des eaux usées pour quelques quartiers en bord d’Oise.

« Le phénomène de crue que nous connaissons actuellement avec l’Oise n’est pas inhabituel pour la saison, toutefois il est préoccupant pour le Siarp, explique-t-on au syndicat. Cela induit plusieurs risques sur les infrastructures du fait de leur localisation et de leur mode de fonctionnement. »

Les précipitations successives ont provoqué un engorgement des sols en amont du bassin Oise-Aisne, mais c’est au niveau de la confluence avec la Seine que la montée des eaux s’effectue.

L’eau usée

Dès que le niveau de l’Oise dépasse les deux mètres à la station de mesure de Pontoise (il a atteint 2,42), les canalisations d’eaux usées, situées sous le niveau de l’Oise, subissent l’intrusion des eaux de la rivière par l’intermédiaire des branchements particuliers et des infiltrations d’eaux de nappes dans les réseaux.

« En raison de ces intrusions, qui surchargent le réseau de collecte des eaux usées, les stations de pompage des effluents se voient directement impactées, les rendant inopérantes durant la période de crue », détaille le Siarp.

La dernière crue de l’Oise, le 4 juin 2016, qui avait atteint un niveau de 2,56 mètres (pour rappel : 1er avril 2001 : 3,95 m ; 31 janvier 1910 : à 4,62 m), a permis au Siarp de tirer différents enseignements afin d’atténuer certaines problématiques liées à ces événements et qui impactent directement certains usagers de quartiers dont les maisons se situent sous le niveau de l’Oise.

Des mesures prises

Pour prévenir tous risques, des mesures ont été prises et des aménagements réalisés. Mise en place de clapets antiretour et de vannes en 2016 sur les stations de pompage en bord d’Oise ; travaux de réhabilitation des réseaux d’assainissement dans plusieurs quartiers (chemin des Prairies, la rue de la Source, la rue des Coteaux et la rue de Vaugeroux), en 2021 et 2022.

L’ensemble de ces actions a permis aux services du Siarp de maintenir en fonctionnement une majorité de ses ouvrages.

La maison des Louvrais est équipée d’une salle polyvalente de 200 places, une haltegarderie, pour des enfants de 2 mois à 5 ans, une bibliothèque, une imprimerie, neuf salles d’activités, une salle de foyer et plusieurs autres destinées à l’école de musique des Cordeliers.

Depuis septembre 1974, deux commissions, constituées d’habitants du quartier, se sont attelées à élaborer un projet de statuts pour l’une, et d’animation pour l’autre. Des tracts sont distribués et un stand d’exposition du projet est déplacé à travers le quartier.

Espace de vie et de rencontre

Il y a cinquante ans, l’objectif était de faire de la maison de quartier un lieu d’émergence d’idées où ses organisateurs préconiseraient une totale liberté d’expression. « Ils se refusent à enfermer l’action culturelle ou l’action sociale dans un ghetto. Elles sont des éléments de la vie de la cité », est-il évoqué dans le journal.

M. Bernard, maire adjoint, en charge des affaires culturelles, intervenait et défendait le souhait de faire du lieu un espace de « vie communautaire au niveau du quartier, plus encore qu’au niveau de la ville ».

Engagée depuis quelques années dans la lutte contre les violences intrafamiliales et l’égalité Femme-Homme, la Ville de Pontoise poursuit son action et se mobilise à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. Un programme est ainsi proposé :

Mercredi 6 mars, lecture d’albums jeunesse racontant les histoires de personnages féminins, à 11h, à la bibliothèque Guillaume-Apollinaire : 01 34 25 04 25.

Jeudi 7 mars, ateliers détente et bien-être, à 15h, à l’espace Larris-Maradas (Elm). Roxane Poupart animera des ateliers bienêtre. Au programme : automassage du visage, zen’art et cohérence cardiaque (exercices de respiration). Gratuit, sur inscription au 01 30 31 28 55 ou espacecordeliers@ville-pontoise.fr et au 01 30 17 40 90 ou elm@ville-pontoise.fr

Vendredi 8 mars, café-débat. Dans une ambiance conviviale, participation à un débat sur l’égalité Femme-Homme, à 14h, en l’Espace Cordeliers. Sur inscription : 01 30 31 28 55 ou espacecordeliers@villepontoise.fr

Vendredi 8 mars, One-woman-show / Reconditionné. Entre sketches sur des personnages haut en couleur, music-hall et rock’n’roll, Christelle Chollet combine à merveille humour décalé, parodies de chansons célèbres et satire sociale. À 20h30 au

Dôme. Tarifs : 5 € à 24 €. À partir de 8 ans. 01 34 43 35 21 ou ville-pontoise.fr

Vendredi 8 mars, séance cinéma avec la projection du film Les Suffragettes, qui relate l’histoire des militantes anglaises combattant pour obtenir le droit de vote des femmes en 1912-1913. À 20h30, Espace Larris-Maradas. Gratuit, sur inscription : 01 30 17 40 90 ou ville-pontoise.fr

Samedi 9 mars, le Sport donne des elles by Asptt Cergy-Pontoise, qui animera des cours de pilates, d’Hatha Yoga et d’abdosfessiers destinés aux femmes. De 13h à 18h, à l’Espace LarrisMaradas (parc des Larris). 01 30 17 40 90 ou ville-pontoise.fr

Samedi 9 mars, jeux de société sur l’égalité Femme/Homme, de 15h30 à 18h, à la bibliothèque de Marcouville : 01 30 31 51 25. À partir de 4 ans.

Et jusqu’au 31 mars, exposition Les femmes célèbres dans les arts, à la bibliothèque Guillaume-Apollinaire au : 01 34 25 04 25 ou bibliothequeapollinaire@ville-pontoise.fr

Mais aussi des lectures en libre accès. Grâce à une sélection d’ouvrages, les bibliothèques des Louvrais et de Marcouville proposent de découvrir l’évolution des droits des femmes, mais aussi les parcours de femmes en politique, dans la littérature, dans l’art et dans le sport.