Une affaire de goût
Depuis début janvier, il y a du nouveau dans les assiettes des écoliers jocassiens. La Ville s’approvisionne désormais auprès de la fondation Anais, un prestataire installé dans la commune, favorisant ainsi le circuit-court.
Un grand pas vers une alimentation plus saine et plus goûteuse. Depuis début janvier, il y a du nouveau dans les assiettes des écoliers de Jouyle-Moutier. La municipalité a décidé de changer de crèmerie, délaissant son ancien prestataire pour s’approvisionner auprès de la fondation Anais, une entreprise adaptée installée rue des Valanchards, à Jouy-le-Moutier. Un choix guidé par la volonté de privilégier le circuit-court.
Circuit-court
« Chaque jour, 1 450 repas sont servis dans nos restaurants scolaires. Il s’agit d’une grande responsabilité. Avec la refonte de notre marché de restauration, nous avons choisi de monter en gamme avec l’ambition d’une plus grande qualité des produits et en accord avec les exigences de la loi Egalim, explique Hervé Florczak, le maire (dvg) de Jouy-le-Moutier. Je suis ravi que la Ville travaille désormais avec un partenaire du territoire et de terroir. Nous voulions une restauration scolaire plus durable, plus locale et plus qualitative pour nos enfants. »
Chez Anais, qui emploie près de 60 % de personnes en situation de handicap au sein de sa cuisine centrale, on privilégie le frais. « Les trois-quarts des produits que nous cuisinons le sont. Les légumes viennent directement de notre légumerie située dans l’Orne, du côté d’Alençon, précise Ricardo Comotti, le responsable de la cuisine centrale. Nos viandes rouges et blanches proviennent directement des éleveurs de la Charentonne
également situés dans l’Orne. Nous savons d’où proviennent nos produits, ils sont de qualité et cela se ressent dans l’assiette ». Une affaire de goût. De bon goût.