Ils dénoncent un quartier abandonné
Le groupe d’opposition L’avenir ensemble s’est rassemblé, dimanche 3 mars, dans un rassemblement citoyen. Il déplore l’abandon progressif du haut de la ville.
Quelle image a le dinosaure aujourd’hui dans nos sociétés ? Fantasmé par les films et la littérature depuis des siècles, sa symbolique reptilienne s’écarte de plus en plus des recherches scientifiques qui progressent et découvrent, par le biais des nouvelles techniques archéologiques et paléontologiques, l’image du dinosaure. En 2017, le musée de
Lourinhã (Ville portugaise jumelée avec Deuil-La Barre) présentait une première approche de ses recherches sur les dinosaures et la période du jurassique supérieur. Sept ans plus tard, et dans le cadre des 40 ans du musée de cette Ville jumelée, ils reviennent du samedi 9 au 24 mars. Programme complet sur le site de la ville.
« Depuis dix ans, ils sont abandonnés ». Le groupe d’opposition (Ps) L’avenir ensemble dénonce un traitement défavorable des quartiers du haut de la ville, une baisse des moyens accordés aux activités des enfants ainsi que des problèmes récurrents au sein de l’école primaire La-Fontaine.
Pour le groupe d’opposition, c’est la suppression progressive de plusieurs services essentiels, ainsi que de certaines associations, qui a desservi le haut de Montmorency. « Le point de départ, c’est quand l’association Montmorency jeunesse (Amj) a quitté la ville », déplore Romain Eskenazi (Ps), président du groupe L’avenir ensemble.
Au cours de l’année 2017, l’Amj a cessé ses activités. « Elle gérait deux salles de soutien scolaire et mettait de l’ordre à la sortie des écoles. Une salle de musculation associative a également fermé », explique l’élu au conseil municipal de Montmorency.
Romain Eskenazi avance également que l’association Image animations et le club de prévention spécialisée, qui recevait une dotation annuelle de 220 000 euros, ont été supprimé par le Département. Par ailleurs, le bureau de poste du haut de Montmorency n’est plus ouvert, ce qui met en rogne le groupe d’opposition.
L’école en priorité
L’école La-Fontaine est au centre des questionnements. « Malgré notre soutien au directeur et à l’équipe pédagogique, qui tentent de mettre les moyens pour les élèves, il y a un problème. Pour les enfants atteints de handicap, il n’y a pas assez d’aides et moins de sessions d’étude que dans les autres écoles. L’établissement n’est ni en quartier politique de la ville (Qpv), ni en réseau d’éducation prioritaire (Rep) », déclare Romain Eskenazi.
L’élu assure que les classes vertes ont été supprimées cette année. « Il faut des moyens supplémentaires. La municipalité fait des économies de fonctionnement de 400 000 € par an sur le dos des quartiers du haut de la Ville », expliquet-il, avant d’ajouter qu’il faut un plan d’action globale pour le quartier.
La Ville répond
❝ Il n’y a plus d’adultes dans le quartier ROMAIN ESKENAZI, PRÉSIDENT DU GROUPE L’AVENIR ENSEMBLE
« L’opposition ne parle pas des commerces qui sont revenus dans le haut de la ville, des actions que l’on a menées tout au long du mandat », répond la municipalité de Montmorency. Pour cette dernière, ce n’est pas un rassemblement citoyen puisqu’il n’a pas rassemblé les habitants de la Chesnée et des autres quartiers.
La majorité met en avant la construction du parc de la serve, qui verra le jour le 14 juillet prochain, plusieurs actions sur la voirie et des rassemblements de quartier menés sur le haut de la ville. « Nous allons embellir le quartier ».
« La mairie se mobilise en permanence pour l’école La-Fontaine. Nous rénovons pour l’accessibilité mais malheureusement, cela relève aussi de l’Éducation nationale », déplore la mairie.
Enfin, la municipalité l’assure : « ce qui nous intéresse, c’est d’échanger avec les habitants, pas de se rassembler pour protester ».