Dix suspects interpellés, 8 kg de cannabis saisis
Une opération « place nette » a été lancée par les policiers et les services de l’État à Cergy, lundi 11 mars, à la suite de l’interpellation de dix trafiquants présumés.
Inspection des parties communes et des caves des immeubles, contrôles d’identité ou encore mobilisation de chiens spécialisés en recherche de stupéfiants et armes… Lundi 11 mars, les policiers ont été déployés en nombre dans le quartier de Cergy-Préfecture à la suite du lancement d’une opération « place nette ». Un nouveau type d’action mobilisant différents services (police, gendarme, Urssaf, Ddpp...) afin de lutter contre les différents facteurs de délinquance.
Celle-ci fait suite à une intervention des forces de l’ordre réalisée dans le cadre du démantèlement d’un point de deal. Celle-ci a mobilisé les policiers du Val-d’Oise appuyés du Raid, de la Brigade de recherche et d’intervention et des effectifs municipaux, qui a permis l’interpellation de dix individus âgés de 21 à 39 ans. Par ailleurs, 8 kg de cannabis et 2 000 euros ont été saisis.
Treizième opération « place nette »
Dans le prolongement de ces interpellations, les forces de l’ordre ont poursuivi des opérations de sécurisation et de recherche d’infractions, notamment en gare de Cergy-Préfecture, avec la police nationale, la police municipale et la Sûreté ferroviaire. « Ce déploiement policier a mené à l’interpellation d’un vendeur à la sauvette en situation irrégulière et à la saisie de cartouches de cigarettes de contrebande », indique la préfecture.
Cette opération « place nette », était la treizième ordonnée au cours des sept derniers mois par la préfecture du Vald’Oise. Un département qui a été le précurseur pour appliquer cette méthode lors d’une action menée à Persan en septembre dernier.
Ces mobilisations ont permis la saisie de 103 kg de cannabis, 91 kg de résine et 12 kg d’herbe, mais aussi près de 200 000 euros. « Aujourd’hui, les maires de plusieurs communes demandent à ce que nous menions des opérations place nette », confie Philippe Court, le préfet du Val-d’Oise, assurant qu’une fois celles-ci réalisées « nous revenons derrière pour porter le coup de boutoir dans les quartiers ».