Une nouvelle supérette ouvre rue de Parmain
La commune a désormais un nouveau commerce de proximité en centre-ville. Cette épicerie propose également la dépose ou le retrait de colis.
Si l’enseigne mentionne toujours “Les Trois Valses - Café - Bar”, c’est bien une épicerie Carrefour Proxi qui a ouvert ses portes, vendredi 1er mars, rue de Parmain.
C’est à la suite de la fermeture de l’ancien établissement, que Reza Mortezavi a repris le bail commercial pour le modifier en épicerie générale. Une volonté liée à l’absence de commerce de ce type dans cette commune de 2 300 habitants. Si la mairie n’a pas hésité à faire de la publicité quant à l’ouverture de ce nouveau Carrefour Proxi, Claude Noël, maire (Se) de Butry-surOise, assure « qu’il s’agit d’un local privé qui n’appartient pas à la municipalité ».
Hormis la vente de produits d’épicerie, les clients peuvent déposer ou récupérer un colis. « Nous proposons aussi la livraison à domicile dès 30 € d’achats, explique Vanessa, la fille du gérant et hôtesse de caisse le lundi. Cette semaine, des paniers anti-gaspillage seront mis en vente à travers l’application Too good to go. » Des invendus seront aussi mis en avant à des prix plus attractifs. « Nous avons lancé ce service cette semaine, nous n’avons donc pas encore de recul sur ce que cela va donner », tempère cependant Vanessa. La vente de journaux et de tabac est également prévue à l’avenir.
❝ C’est pratique d’avoir le Proxi à côté, sans ça, j’allais à Valmondois, Parmain ou encore Mériel pour faire mes courses. YVES, CLIENT DE LA SUPÉRETTE
Vente de pain
C’est la troisième fois depuis l’ouverture qu’Yves, 75 ans, Butryot, se rend dans cette épicerie. Ce lundi 11 mars, c’est du pain qu’il est venu acheter.
« C’est pratique d’avoir le Proxi à côté, sans ça, j’allais à Valmondois, Parmain ou encore Mériel pour faire mes courses », raconte le septuagénaire. Et Vanessa d’ajouter :
« Lorsque la boulangerie d’à côté est fermée, nous vendons aussi des baguettes. »
Malgré la fermeture de la rue de Parmain en raison d’un risque d’éboulement (lire notre édition du 21 février), les gérants s’estiment satisfaits de la fréquentation. « C’est vers 1718h, lorsque les gens rentrent du travail qu’il y a le plus de clients. Le dimanche aussi, car nous sommes ouverts jusqu’à 18h », précise Vanessa.
À cause des travaux, certaines étagères sont moins achalandées, car les camions de livraison ne peuvent pas emprunter la rue. « La chaussée s’affaisse, mais il est toujours possible de s’y rendre en se garant à une centaine de mètres de la boulangerie », soutient Claude Noël.