Le collectif pour le Triangle de Gonesse veut une concertation publique
Le collectif pour le Triangle de Gonesse demande une concertation publique pour les 110 hectares de terres agricoles, où doit se construire une cité scolaire.
Un tel emplacement de la cité scolaire ne peut que susciter l’indignation. Le collectif pour le Triangle de Gonesse (Cptg) martèle son engagement contre la construction d’une cité scolaire d’excellence internationale, située sur les terres du Triangle de Gonesse. L’association pointe du doigt un lieu beaucoup trop exposé au bruit et à la pollution des avions.
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« Depuis plus d’un an, le Cptg [...] adresse des demandes de rendez-vous à Matignon, aux ministres successifs de l’Éducation nationale, au recteur de l’académie de Versailles, aux ministres, à la présidente du Conseil régional ainsi qu’au préfet de Région », déplore Bernard Loup, président du collectif.
Le Cptg avance que Grand Paris aménagement (Gpa) qui pilote la construction de la Zac (zone d’aménagement concertée, Ndlr), ne serait « pas en situation d’organiser un débat de manière impartiale sous l’égide de la Commission nationale du débat public (Cndp) ».
Cette discussion pourrait permettre de mettre en avant « tous les arguments contraires à l’installation d’une cité scolaire au milieu des champs », explique Bernard Loup.
« Pour la prison et pour la cité scolaire, il y a un même plan Val-d’Oise. Alors pourquoi deux méthodes de concertation sont-elles engagées ? », questionne le Cptg. Et d’ajouter : « le projet d’établissement pénitentiaire, lui, a fait l’objet d’une concertation publique dès janvier 2023, à l’initiative du ministère de la Justice. Pour la cité scolaire, seul le site du Triangle de Gonesse est à l’étude. Aucune concertation publique n’est prévue. »
D’après le collectif, le projet, qui prévoirait d’accueillir 2315 élèves, serait doté de 20 logements de fonction ainsi que d’un internat de près de 300 places. « Le Plan d’exposition au bruit (Peb) interdit pourtant qu’il soit construit des logements permanents à cet endroit », déclare le président du collectif.
Le Cptg ne s’oppose pas entièrement au projet, mais s’indigne que cette cité scolaire ne soit pas située au sein des villes de Villiers-le-Bel ou de Sarcelles et proche des gares du Rer D, pour permettre une meilleure insertion dans les villes.
Deux sites, deux méthodes