Don d’organes : « il est important d’en parler à ses proches »
Ambiance agitée dans le magasin Auchan au centre commercial Les Portes de Taverny, vendredi 22 mars. Des salariés, à l’appel des syndicats, ont débrayé entre 10h et 11h et manifesté dans les allées de l’gypermarché pour revendiquer auprès de la direction une revalorisation salariale.
L’intersyndicale Fo, Cfdt, Cftc et Cgt dénonce en effet des négociations annuelles obligatoires (Nao) « catastrophiques », qui succèdent à des Nao 2023 « très compliquées ».
Des salariés qui sautent des repas
L’intersyndicale dénonce une « réduction d’effectifs à tous les étages », des conditions de travail « d’une extrême pénibilité » et des perspectives de carrière « inexistantes ». « Des salariés sombrent dans la pauvreté et sautent les repas du midi et ne peuvent même plus acheter dans leur propre magasin tellement les prix ont flambé ! », les syndicats. affirment
Ils demandent +5%
« L’actionnaire milliardaire Mulliez n’a octroyé que 1,3 % d’augmentation générale des salaires pour les employés. Et après avoir supprimé la ristourne étudiante de 10 %, il ramène la ristourne de 15 % des salariés à 10% ».
Une fin « de non-recevoir »
lors des Nao assimilée à « du mépris » pour les syndicats qui demandent la réouverture des négociations et exigent « un minimum vital de 5 % d’augmentation des salaires et le maintien de la ristourne de 15 % pour tous les achats des salariés. »
Des débrayages ciblés dans ont eu lieu partout en France vendredi 22 mars. Sur la zone de vie Auchan Petit Oise, qui regroupent plusieurs hypers et supers du Val-d’Oise, deux ceux de Taverny et Cergy.
Le budget est l’acte politique majeur d’une collectivité locale. Youcef Khinache, adjoint au maire délégué aux espaces publics et Saliha Dahmani, conseillère municipale, ont voté contre, vendredi . Une décision « mûrement réfléchie », ont indiqué, dans un communiqué commun, les deux élus qui ne sont pas intervenus en conseil.
« Il y a un gros mécontentement à Ermont »
« Je suis élu depuis 2008. J’ai fait deux mandats comme conseiller municipal avec M. Portelli. J’ai baigné dans une gestion de bon père de famille. Mais depuis 2020, nos dépenses vont au-delà de l’entendable. L’endettement explose. Le niveau de remboursement est passé de 300 000 à 1,6 million d’euros. M. Portelli avait laissé des dizaines
La Ville de Sannois est la première du Vald’Oise à faire partie du réseau national des Villes ambassadrices pour le don d’organes. de millions d’euros en trésorerie. Une bonne partie a été consommée et on fait de plus en plus d’emprunts », accuse Youcef Khinache, qui dénonce aussi le fonctionnement interne de la majorité.
« Évidemment qu’à la fin c’est le maire qui tranche, c’est la règle, mais il doit le faire en consultant le conseil. Mais ça se décide entre le maire et trois adjoints. Entre nous on appelle ça le G4. Cela crée des tensions dans le groupe. je ne serais pas étonné que d’autres quittent la majorité mais beaucoup dit-il. L’élu, qui reste conseiller municipal et conseiller communautaire de Val Parisis, s’est vu enlever par arrêté du maire sa délégation. Il s’attend en toute logique à ce que le conseil municipal lui retire prochainement ses fonctions d’adjoint. Avec Saliha Dahmani, ils ont créé un groupe indépendant situé dans l’opposition : « J’aime Ermont ».
Xavier Haquin dit rester serein
Pour le maire (Lr) d’Ermont, la décision des deux élus relève de « la liberté de chacun ». L’élu souligne que « 26 élus
La région Île-de-France est même la championne en métropole du refus de don d’organes, avec 46% de refus.
Depuis plus de trente ans, l’écart entre le nombre de personnes en attente de greffe et le nombre de greffes réalisées ne cesse d’augmenter. L’écart est passé de 2 685 en 1990 à 22 350 en 2021.
« Les trois grandes religions monthéistes ne s’y opposent pas »
« Il faut insister sur le fait que les trois grandes religtions monothéistes (Judaïsme, christianisme, islam) ne s’opposent pas au don d’organes », souligne Jean-Luc Guérin.
« Il n’y a pas de plus beau cadeau fraternel que le don d’organes », souligne le maire (Dvd) de Sannois, Bernard Jamet. Sannois est la première commune du Val-d’Oise à bénéficier de ce label. Elles sont 350 en France. Les principales entrées de ville arboreront un nouveau panneau reconnaissable et un logo, le ruban vert, donnant ainsi une visibilité au don d’organes.
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