Un squatteur retrouvé mort après un incendie dans la cité du Château

Les pompiers ont découvert le corps sans vie d’un jeune homme à la suite de l’incendie ayant frappé le bâtiment abandonné de la cité du Château, jeudi 28 mars.

Son corps a été retrouvé dans l’un des appartements squattés lors des reconnaissances effectuées par les pompiers. Jeudi 28 mars, un jeune homme est décédé à la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans la cité du Château à Argenteuil, au 33, avenue du Château, dans le quartier de Val-NotreDame. Un bâtiment désaffecté qui avait été vidé de ses locataires en 2021 puis muré, ce qui n’avait pas empêché de nombreux squatteurs d’y prendre leurs quartiers.

Bougie allumée

C’est l’un d’eux qui pourrait être à l’origine du sinistre. Selon les premiers éléments de l’enquête de police, le feu s’est déclaré à cause d’une bougie laissée allumée dans une chambre située au 3e étage du bâtiment qui en compte quatre avant de rapidement se propager.

Alertés à 9h19, lorsque les pompiers arrivent sur place ils constatent que les flammes ainsi qu’une épaisse fumée noire s’échappent par les fenêtres menaçant de se propager à l’étage supérieur. Plusieurs squatteurs sont évacués du bâtiment, certains prenant la fuite à la vue des effectifs de police.

Face à l’ampleur du sinistre, d’importants moyens sont dépêchés par le Service départemental d’incendie et de secours du Val-d’Oise. Onze engins et 44 sapeurs-pompiers sont mobilisés. Ces derniers viennent à bout des flammes à l’aide d’une lance à eau avant de pénétrer dans le bâtiment et de découvrir la victime qui serait âgée d’une vingtaine d’années d’après les premières constatations.

Dans le même temps, les secours prennent en charge treize personnes légèrement incommodées par les fumées, cinq d’entre elles ont été transportées en urgence relative au centre hospitalier d’Argenteuil afin d’être examinées.

Deux incendies en 2018

En 2018, deux incendies avaient déjà frappé la résidence du Château. L’un en mai au cours duquel six personnes avaient été intoxiquées par les fumées, puis au mois d’août, le sinistre ayant cette fois-ci éclaté dans le parking souterrain. Souhaitant améliorer la situation, le bailleur Ab Habitat indiquait à l’époque avoir déjà investi 200 000 euros de travaux pour la remise aux normes de la résidence évoquant la complexité de la situation.

Un projet de démolition puis de reconstruction avait finalement été envisagé, conduisant à l’expulsion des locataires en 2021, avant d’être annulé, Ab Habitat s’étant retrouvé dans une situation financière critique.