Un trio d’artistes au château Conti
Trois artistes présentent leurs oeuvres, du 6 au 14 avril, au château Conti de L’Isle-Adam. C’est à Paris dans un atelier de dessin qu’Ani Dilanian, en observant les modèles — des corps à la fois féminins et masculins —, a découvert les traits, les contours, l’expression d’un visage, d’un corps, qu’elle n’avait jamais remarqués auparavant. Ne pratiquant que le dessin et la gravure dans les années 1980, elle finira par être attirée par la sculpture qu’elle exercera à Beauvais (Oise). C’est dans son atelier, à Arnouville, qu’elle poursuit son oeuvre depuis 24 ans.
Talent reconnu
De planche à dessin au châssis entoilé, il n’y avait qu’un pas. André Sallon l’a franchi aisément. Si les bords de l’Oise l’inspirent, il trouve sa force dans les paysages, les fleurs, les animaux, les portraits.
Ce peintre réaliste excelle aussi dans les marines, les voiliers à l’échouage ou à flot… Des modèles d’un autre temps qu’il ramène à la vie avec mille fioritures. Un talent reconnu dans les salons où il est souvent invité d’honneur.
Il y a une vingtaine d’années, c’est un ami peintre qui a encouragé Nello Sdrubolini à prendre
« Je n’attendais rien, je ne serai pas retenue, je le sais. Néanmoins, j’ai fait une action, on verra bien, » répond la candidate avec lucidité.
Co-fondé par Philippe Brun, membre du parti socialiste et député de la 4e circonscription de l’Eure, l’école de l’Engagement a pour objet de former des citoyens qui souhaitent s’engager dans des milieux associatifs, syndicaux ou politiques.
Le déclic
Adhérente depuis 2021 au parti Eelv sans forcément être pro-active dans le militantisme et présidente de l’association Marha, en hommage à son frère disparu en 2020, Diara Camara avait déjà un pied dans le milieu associatif. Si elle se dit issue de la classe moyenne, le déclic s’est
Diara Camara, candidate de Beaumont-sur-Oise sur la liste Eelv aux élections européennes. opéré lorsqu’elle a été directement impactée par les décisions politiques : « Je ne m’intéressais pas du tout à la politique. Mais j’ai eu un ras le bol ! La réforme des retraites, l’inflation, les impôts... Là, je me suis dit qu’il fallait y aller et faire entendre ma voix. »
Ses combats
« Liberté, Égalité, Représentativité » sera son slogan de campagne. Diara Camara souhaite avant tout sensibiliser la classe populaire sur l’importance des élections européennes et inciter les électeurs à se rendre aux urnes. Pour ce faire, elle mise sur la représentativité. « Les citoyens lambda ne se retrouvent
pas forcément dans leurs représentants, ma candidature sert aussi à cela. » Face à la montée des idées du Rassemblement national (Rn) au sein de la population, la candidate beaumontoise fait de la lutte contre l’extrême droite son cheval de bataille. Sans oublier l’injustice sociale.
Si elle n’a pas encore reçu son ordonnancement, Diara Camara pense être positionnée après les vingt premiers de la liste Eelv. D’après les sondages, les écologistes n’obtiendraient qu’une dizaine de sièges. « Je ne me fais pas d’illusions, je sais que je ne suis pas en position éligible. Pour moi, être sur la liste Eelv, c’est déjà beaucoup.
Être sur la liste, c’est déjà une ouverture aux citoyens. »
Sa campagne
S’il est prévu qu’elle prospecte avec Stéphanie Dembak-Dijoux (15e place dans la liste) et Priscilla Ludosky (9e place) afin de se faire connaître, elle compte organiser au mois de mai prochain une table ronde dans le Val-d’Oise pour recueillir les propositions de la population locale. Diara Camara participera également à une campagne de phoning au quartier général d’Europe Écologie les Verts. « Je suis entrée dans un autre monde », conclut-elle avec un grand sourire.