« LES ÉMEUTES ÇA A ÉTÉ TERRIBLE »

1. La pire journée ?

Les émeutes ça a été terrible. Comme beaucoup de maires, j’aime aller sur le terrain voir par moi-même. Je suis arrivé, tout seul, aux Naquettes, sans la police. Il y avait un barrage de flammes pour empêcher l’accès au quartier. Quand la police municipale est arrivée, une cinquantaine de jeunes sont sortis de leurs barricades et nous ont chargés en tirant des mortiers. J’ai couru. J’ai eu très peur. Pour ma famille aussi. Il y a eu des tirs de flash-balls. Un policier a été blessé.

2. La plus belle journée ?

Quand j’ai marié mes deux filles ! (rires). Ma première élection en 2014. C’était la première fois qu’un maire à Herblay gagnait au premier tour. Je rappelle que Patrick Barbe avait perdu son siège au Conseil général trois ans plus tôt et que le premier adjoint, François Bernieri, s’était présenté contre moi. On peut pas dire que ça m’ait été servi sur un plateau d’argent.

3. La plus belle rencontre ?

En 2019, la cérémonie pour la libération d’Herblay. On a honoré la mémoire de Robert Kingsley, cet aviateur qui avait sacrifié sa vie pour sauver le centre-ville d’Herblay. On avait fait venir sa famille, à qui on a remis une pièce de l’avion qu’on a retrouvée. Il y avait aussi un représentant de l’ambassade des États-Unis et des militaires américains stationnés en Allemagne. Un moment fort en émotion. Je conserve la photo dans mon bureau.

4. Une bourde lors du mandat ?

Dans ma vie privée, il peut m’arriver de faire des bourdes… Dans ma vie d’élu aussi, mais je n’en ai pas en tête. Comme je suis hyper positif, j’oublie vite !