Enlèvement avec séquestration à Paris, deux individus interpellés
Deux hommes de 21 et 22 ans ont été interpellés à Gonesse, mardi 2 avril, soupçonnés d’avoir enlevé et séquestré un homme à Paris afin de le dépouiller.
Ils sont soupçonnés d’avoir enlevé et séquestré un homme à Paris afin de le dépouiller. Deux individus âgés de 21 et 22 ans ont été interpellés à Gonesse au cours de la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril. Tout débute en fin de soirée dans le 20e arrondissement parisien. La victime est abordée par des malfrats armés d’un couteau qui lui ordonnent de leur remettre ses effets personnels, notamment son iPhone 15. Mais l’affaire n’en reste pas là.
Ses agresseurs font monter de force l’homme dans leur voiture et prennent la route en direction du périphérique. Dans des circonstances qui n’ont pas été précisées, la victime réussit à leur échapper en sautant du véhicule en marche. Dans la foulée, elle alerte les forces de l’ordre à qui elle donne le signalement de la voiture et surtout sa plaque d’immatriculation.
Deux suspects interpellés
Les policiers consultent le Siv, le Système d’immatriculation des véhicules, et découvrent l’identité et l’adresse du propriétaire, à Gonesse. Dans la foulée, une patrouille de la Bac (brigade anti-criminalité) est envoyée sur place afin d’effectuer une surveillance discrète du domicile. Vers 0h10, les fonctionnaires aperçoivent le véhicule arriver. Au volant, se trouve l’un des suspects correspondant à la description faite par la victime.
Le suspect est aussitôt interpellé par les fonctionnaires qui constatent qu’un groupe d’individus, alertés par leur intervention, s’est formé. Parmi eux se trouve le second ravisseur présumé. Il a été appréhendé à son tour par les policiers sans incident.
Placés en garde à vue, les deux hommes devaient être entendus par les enquêteurs. Des auditions qui doivent permettre d’en savoir plus sur leurs motivations. Connaissaient-ils la victime ? Ont-ils agi dans le cadre d’un règlement de comptes ? Où avaient-ils prévu de l’emmener après l’avoir fait monter dans leur voiture ? Autant de questions qui restaient sans réponse au moment de leur interpellation.