« Une bétonisation à outrance »
Interrogée quant au bilan des dix années de mandat de Philippe Rouleau (notre édition du 17 avril), Nathalie Chauffour, conseillère municipale d’oppositon (Engagés pour Herblay), évoque une « bétonisation à outrance ». L’élue évoque un point positif : « La réalisation du Chemin de Pontoise. Ce projet avait été inscrit lors du mandat de M. Lechalard qui aurait été réalisé s’il avait fait un second mandat ». Pour l’opposante au maire, la communication à Herblay s’articule autour de Philippe Rouleau, « maire, vice-président du Conseil départemental, vice-président de Val Parisis, pésident des Lr du Val-d’Oise, siège au conseil d’administration d’Île-deFrance Mobilité : ça fait quand même pas mal de mandats ! »
Selon l’élue, « l’absence d’équipe est visible : un premier adjoint invisible, des adjoints muselés, un conseil au garde-à-vous. Tout est fait pour ne pas laisser la liberté à l’opposition de s’exprimer (pas de tribune dans Herblay mag…) ».
Elle dénonce également le « peu d’informations partagées : sur le golf ou les postes de police municipale » ainsi que « le changement ultrarapide des directeurs de cabinet et des directeurs généraux des services (Dgs) [qui] ne permet pas d’identifier un collaborateur qui assure la continuité dans la conduite des politiques publiques municipales ».
« Mise au pas » des associations
Nathalie Chauffour se fie au résultat des dernières élections législatives pour en tirer des conclusions locales :« le résultat de l’adjointe au maire lors des élections législatives 2022 reflète l’absence d’ancrage politique : Sarah Nerozzi-Banfi a obtenu 12,20 %. »
Elle pointe l’absence de certains équipements : « Pas de cinéma, pas de radiologue. Les nouveaux habitants bénéficient des réalisations des municipalités précédentes : le lycée, les trois collèges, la piscine, le théâtre, les transports en commun. »
Nathalie Chauffour estime enfin que le programme des élections de 2020 n’a pas tout à fait été respecté : « Une augmentation de la taxe foncière non justifiée de 8.5 %, une augmentation des tarifs municipaux, un retour à l’endettement excessif par rapport à l’extinction des emprunts ».
Elle dénonce aussi la « gestion »
des associations : « Après la Mjc et le club de football, la demande de déménagement rapide de l’association Le Cèdre, présente depuis plus de 30 ans dans le bâtiment de l’ancienne bibliothèque, la prochaine mise au pas du maire concernera la ferme Ajir... » Quant à a requalification du projet du Bois-des-Fontaines « pour 500 000 € [elle] pouvait attendre ! »