La Marne (édition Marne-la-Vallée)
Qui sont les anges gardiens de Nationale 2 ?
Un accident, un bouchon, une fermeture de route ? De Soisson à Paris, il est facile de trouver les informations routières de la nationale 2 sur la page Facebook Nationale 2 infos. Mais alors qui se cache derrière cette page où les informations afflux ?
Maxime * a 31 ans et travaille sur la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle. Pendant son temps libre, il alimente la page Nationale 2 Infos qu’il a créée en 2013.
« L’aventure a débuté le 1er février 2013, avec une amie qui travaillait avec moi à l’aéroport. Il y avait de la neige sur la nationale 2 et on s’est dit que ce serait pas mal d’ouvrir une page où chacun puisse indiquer l’état de la route dans son secteur. L’idée était, au départ, de laisse vivre cette page grâce aux utilisateurs mais très vite, la page a pris une ampleur énorme, donc j’ai décidé de m’y pencher un peu plus et de m’en occuper à plein temps », confie le jeune homme.
Il anime la page bénévolement
Aujourd’hui, la communauté de Nationale 2 infos peut effectivement retrouver des informations routières, mais aussi des informations de prévention. « Nous essayons de varier les informations et d’être le plus possible dans l’instant présent. »
Grâce à sa communauté, Maxime est très réactif. Il récupère les photos et les informations que les automobilistes lui envoient en message privé puis les publie en temps réel. Afin de compléter ses informations, il utilise les applications Waze et Sytadin pour localiser au mieux les ralentissements. « Il faut être très actif et très réactif car désormais les automobilistes de la communauté ont pris l’habitude et ils attendent l’info le matin avant de partir travailler. Avec les smartphones, nous pouvons rapidement mettre à jour la page et notre communauté d’automobilistes nous envoie beaucoup d’informations », ajoute Maxime qui mène cette activité bénévolement.
55 000 fans Facebook
Ne pouvant plus assurer ce bénévolat à temps plein, Maxime a trouvé un second bénévole qui l’épaule. « C’était trop de travail, désormais on peut se partager la charge, il y a toujours quelqu’un derrière la page… sauf de minuit à 4 h du matin. »
La barre des 50 000 fans Facebook a été franchie et Maxime n’en revient toujours pas. « C’est énorme. Le nombre monte tous les jours et c’est à ce moment précis que l’on sent que l’on est utile car les gens nous suivent parce qu’ils y trouvent de l’info », lâche le jeune homme, avec fierté.
Maëlys Dolbois *Le prénom a été modifié.