La Marne (édition Marne-la-Vallée)
Dépôts illégaux BOIS DES GRANGES. de déchets, une habitante craque
Sensible à l’écologie, elle s’est installée dans une maison en bois, au coeur de l’écoquartier du Bois des Granges. Mais depuis plusieurs mois, Christelle Rault, Clayoise, constate que des déchets sont déposés illégalement dans le terrain voisin à sa maison. Une simple clôture verte sépare sa parcelle du tas de gravats et des morceaux de parpaings. Impossible pour elle de faire abstraction. « C’est un vrai dépotoir ! »
« Un comportement Irrespectueux »
Excédée, elle a multiplié les coups de fil, écrit de nombreuses lettres et a même porté plainte. Elle demande que les déchets soient retirés immédiatement. « Je vis dans un quartier dit écolo. C’est un comportement irrespectueux de déposer ses déchets sur un terrain qui ne vous appartient même pas », s’insurge-t-elle.
Dans sa bataille, elle s’est retrouvée face à une situation administrative un peu complexe. Certes, le terrain est situé sur le territoire de la commune de Claye-Souilly mais il n’a pas encore été rétrocédé à la Ville. Il appartient toujours à la SAS du Bois des Granges. « Le maire est venu constater. La police municipale est venue prendre des photographies. » Pourtant, les déchets n’ont pas été retirés.
Christelle Rault dit connaître l’identité de la personne qui utilise le terrain, un habitant du quartier. Il agirait ainsi dès qu’il réalise des travaux chez lui. « Il suffirait de le menacer d’amende, de lui rappeler les sanctions. » Elle est allée jusqu’à porter plainte, le 25 septembre, pour obtenir un nettoyage du terrain.
La situation devrait prendre fin prochainement car le terrain, utilisé comme décharge, vient d’être vendu. Une maison y sera construite. Mais Christelle Rault n’est pas entièrement satisfaite : « Quand nous avons acheté notre terrain, il était propre. Là, on laisse une parcelle avec des déchets à l’acquéreur ! Mais je dois avouer que je suis ravie d’avoir un nouveau voisin et que cela cesse. » Par ailleurs, elle pointe du doigt la passivité de l’administration.