La Marne (édition Marne-la-Vallée)

Meaux rit jaune mais garde le cap

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Contre Ris-Orangis, une équipe compacte mais prenable, Meaux a mal débuté avec un cadeau dès la première minute. La suite aura été une coursepour­suite vaine pour recoller les morceaux face à une équipe plus concrète dans les phases importante­s. A 0-24, les locaux ont resserré l’étau en plantant deux beaux essais pour s’incliner logiquemen­t 12-34.

Le constat

Il est terrible. Meaux n’a pas sa place en Fédérale 2 actuelleme­nt. Avant que la saison ne commence Marc Dubourdeau savait que la saison serait difficile et qu’il faudrait accrocher les derniers de la classe. Le championna­t difficile va dans ce sens. Certaines équipes sont intouchabl­es car rodées aux joutes de la F2. Meaux découvre avec des jeunes et sans grands renforts ce niveau. La marche est délicate à franchir pour se hisser sur 80 minutes au niveau de formations plus solides, plus intelligen­tes aussi dans la conduite d’un match.

Avenir sportif

Rien n’est encore perdu car nous ne sommes qu’à l’entrée de l’hiver qui se profile. Il reste du chemin et des points à glaner. Il faut s’accrocher aux wagons de queue en laissant filer les locomotive­s qui tirent le championna­t. C’est cuit pour figurer au milieu du tableau, pas encore pour reprendre l’ascenseur vers l’échafaud. Il faut sauver sa tête sur les quelques matches à véritable enjeu. Gagner à domicile contre les 3 derniers puis aller grappiller quelques points par miracle et le sauvetage peut être réalisé.

Le danger

La spirale de la défaite fait piquer du nez, c’est incontesta­ble. La motivation s’envole, le courage aussi pour jouer à 110 % sur des matches perdus d’avance et pire, l’absentéism­e à l’entraîneme­nt entraîne un glissement vers le bas en laminant un groupe. On ne peut plus rien faire si l’ossature de base n’est pas là sur les terrains annexes en soirée. Il faut se ressouder, se parler et s’entraider pour parler un langage commun. Le maintien est à ce prix. Se montrer juste un peu plus fort que ceux qui ont déjà baissé la tête en s’habituant à la défaite. Former un groupe de guerriers et au diable le beau jeu, il faut foncer tête baissée dans ce challenge très délicat mais pas impossible.

Avenir du club

Le bureau directeur s’est réuni la veille du match. Jamais un bon signe pour ceux qui sont à la tête de l’équipe première.

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