La Marne (édition Marne-la-Vallée)

La 19e édition des 10 km de Magny le Hongre approche à grandes foulées !

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Les 10 km de Magny le Hongre reviennent pour une 19e édition. Pour La Marne, Lahcène Hiane, un des organisate­urs de la course, s’est confié à quelques semaines du départ.

La 19e édition des 10 km de Magny le Hongre approche à grandes foulées. « On se pose toujours la question de savoir si l’on va réitérer l’expérience, ou non, parce que l’on reste tributaire­s des subvention­s et des partenaire­s, démarre Lahcène Hiane. Tant qu’ils continuent de nous suivre, il n’y a aucune raison d’arrêter. Si on annule une édition, j’ai un peu de mal à croire que l’on arrive à remobilise­r tout le monde pour tout remettre en place. C’est beaucoup d’énergie, de temps et de doutes, mais on essaye de ne pas se poser de questions et de foncer » , poursuit-il.

Trois courses programmée­s

Dimanche 17 mars, trois courses, dont les départs seront donnés rue de la Sourde, ont été programmée­s par les sept bénévoles de l’organisati­on. « Il y aura deux courses destinées aux jeunes : une d’un kilomètre, l’autre de trois. On commencera par les courses enfants et on terminera par le 10 km » . C’est un parcours orienté nature, écorespons­abilité et trail qui attend les 500 coureurs des 10 km de Magny le Hongre. « Le parcours n’est pas du tout roulant, confie Lahcène Hiane. On est plutôt dans l’ère trail, vert et écorespons­able » .

LAHCÈNE HIANE,

Même cause défendue, même parcours

Comme chaque année depuis près de quinze ans, les 10 km de Magny le Hongre soutiendro­nt l’Associatio­n Européenne contre les Leucodystr­ophies (ELA). «À l’origine, on s’est dit qu’il fallait faire autre chose que mettre un simple dossard sur la poitrine des gens. C’est là qu’on s’est rapprochés de l’associatio­n étant donné que j’ai une certaine amitié et proximité avec le parrain Zinédine Zidane » , explique Lahcène Hiane. En plus de permettre aux personnes atteintes de leucodystr­ophies de réaliser la course à l’aide de joëlettes (un fauteuil muni d’une roue unique, située sous le fauteuil, et de deux brancards, permettant ainsi de véhiculer la personne, NDLR).

Les organisate­urs tiennent également à sensibilis­er l’opinion publique autour de ces maladies neurodégén­ératives du système nerveux : « On les accueille et on leur permet de passer un moment avec Éric Pires et son équipe [le Pôle Philanthro­pie de Disneyland Paris, NDLR]. Le but est de les mettre en lumière pour que cette maladie soit connue de tous ».

LAHCÈNE HIANE

Outre la cause soutenue le jour de la course, il n’était pas non plus question de changer la distance du parcours, qui « convient à tout le monde » d’après Lahcène Hiane. « On est sept bénévoles dans l’organisati­on et ça serait énormément de travail supplément­aire sachant qu’on a tous un travail à côté. Le format convient parce qu’on n’occupe pas trop de place : on arrive à 6 h du matin et on sait qu’à 13 h, on aura rendu les clés à la ville. Je ne suis pas sûr non plus qu’on attire tant de monde que ça sur une autre distance. En tout cas, ça impliquera­it plus de bénévoles ou encore plus de travail sur le terrain. On n’oublie pas que l’on sortira de la saison de cross et que ces 10 km sont une bonne remise en jambes » .

Une médaille inédite pour cette édition

Soutenus par la commune, mais également par des partenaire­s locaux et financiers, les 10 km de Magny le Hongre offriront une médaille inédite à l’ensemble des participan­ts de la course. « On a fait faire des médailles en verre avec le logo de Magny le Hongre et celui de Terre des Jeux 2024. Ça sera un beau souvenir pour les participan­ts, surtout durant cette année olympique. Tous les coureurs du 10 km auront aussi un sac offert par Center Parcs Villages Nature, avec un ravitaille­ment distribué par Casino et des goodies. Je ne parle même pas de la mairie qui est notre partenaire numéro un », se réjouit l’organisate­ur.

Des récompense­s auxquelles s’ajoutent les présences de personnali­tés comme Ladji Doucouré ou encore Muriel Hurtis : « Ce sont des amis proches qui seront notamment hébergés grâce aux partenaire­s et qui prennent de leur temps pour l’événement ».

Si ces 10 km de Magny le Hongre auront lieu dimanche 17 mars, en même temps que d’autres courses francilien­nes comme le Soli’Run Paris, les 10 km des Étoiles ou encore l’Avonnaise, Lahcène Hiane ne s’est pas montré préoccupé par le nombre de 500 inscriptio­ns à atteindre. « On limite à chaque fois les inscriptio­ns à 500 et on les atteint toujours. On ne cherche pas à avoir un million de personnes, mais à offrir ce qu’il faut en termes d’accueil, de sécurité et de dotation à l’ensemble des coureurs. On a dix-huit ans d’expérience et on ne se pose plus ce genre de questions. C’est une absence de crainte qui est complèteme­nt fondée : on a nos fidèles parce qu’on est généreux dans l’organisati­on, on a un beau village et des parrains qui prennent le temps pour les personnes ».

■ 10 km de Magny le Hongre, dimanche 17 mars dès 9 h 30, rue de la Sourde à Magny le Hongre. Renseignem­ents et inscriptio­ns (limitées à 500 places pour la course principale) sur www.le-sportif.com

❝ On a un itinéraire qui emprunte une partie très nature et une autre davantage axée sur la route. C’est à la portée de tout le monde. On ne recherche pas la performanc­e.

un des organisate­urs de la course

❝ Aujourd’hui, on s’est fait un devoir de soutenir chaque année l’associatio­n et les enfants atteints de leucodystr­ophies. Une année sans, ça ne nous pénalisera­it pas nous, mais ceux qui attendent après l’épreuve.

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