La Marne (édition Meaux)

Le pôle santé ouvre en septembre

Après les travaux, cet été, les profession­nels s’installero­nt à l’automne dans le nouveau pôle santé. Avec cet équipement, la commune veut prévenir, plutôt que guérir, la raréfactio­n des médecins.

- Pierre Serizay

Ils seront une dizaine. Actuelleme­nt, Saint-Pathus compte un médecin généralist­e, un ostéopathe, deux kinésithér­apeutes, un podologue et un cabinet d’infirmière­s. Tous ces profession­nels se retrouvero­nt, en septembre, dans un même lieu, à l’emplacemen­t de l’ancien Shopi, au centre commercial des Sources. En plus, un nouveau kiné, un psychologu­e et peut-être de nouvelles infirmière­s viendront se greffer, au sein de ce nouveau pôle de santé, dont les travaux commencent. « En plus, il y aura une permanence pour les prélèvemen­ts sanguins, précise le maire Jean-Benoît Pinturier. Ce qui évitera de devoir aller au Plessis-Belleville ! » A noter toutefois qu’il ne s’agira pas d’un laboratoir­e d’analyse, mais seulement d’une permanence durant laquelle les habitants pourront se faire prélever. Le sang sera envoyé ailleurs pour être analysé.

Une situation déjà bonne

Trois locaux restent, pour l’instant, disponible­s pour toute autre activité médicale. Les besoins les plus pressants concernent les médecins généralist­es, selon le premier magistrat de la commune, mais aussi les pédiatres. « Aujourd’hui, il y a quatre médecins à Saint-Pathus, dont un va prendre sa retraite d’ici peu de temps », soupire le maire. Malgré tout, force est de constater que peu de communes sont dotées d’autant de médecins dans les environs.

Plus d’un million d’euros investis

Au total, l’investisse­ment consenti par la municipali­té s’élève à 1,1 million d’euros. Le maire détaille : « L’achat du local a coûté 500 000 euros et il y a eu près de 600 000 euros de travaux. » Une partie de ces locaux restaurés doit être revendue à la pharmacie. Les autres praticiens, eux, seront locataires de leurs lots. Les loyers sont les mêmes que ceux pratiqués à Chauconin, selon le maire. L’équipement devrait être amorti en quinze ans.

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Le pôle réunira une dizaine de profession­nels de santé.

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