Fleuristes depuis 50 ans, les Domisse s’arrêtent
À La Ferté, deux associés ont repris le fonds de commerce du fleuriste Domisse. Cette famille bien connue des Fertois gérait sa boutique depuis 58 ans.
À l’angle de la place de l’Hôtel de ville, un fleuriste emblématique de La Ferté-sous-Jouarre a changé de mains, le 21 octobre dernier. Après 58 ans passés à la tête de sa boutique, la famille Domisse a cédé à sa place à de nouveaux gérants : Martine Arnt et Lionel Marlin.
Né en 1958, ce magasin avait été repris en 1981 par le fils de ses créateurs, Jean-Claude Domisse, qui l’a dirigé jusqu’en 2008. Au moment de prendre sa retraite, ne parvenant à vendre sa boutique à un fleuriste, le commerçant l’avait alors confiée à sa femme, qui, jusque-là, en était salariée.
Un heureux hasard
Souhaitant à son tour partir à la retraite, Annie Domisse a trouvé ses successeurs un peu par hasard.
« Il y a longtemps que je cherchais à vendre, mais cette année, j’étais décidée », explique-t-elle.
En février dernier, elle croise Martine Arnt, une connaissance, à Rungis : « On papotait et je lui ai dit ’Tu sais que je vends le magasin ?’ »
L’idée germe alors dans la tête de son interlocutrice, en recherche d’emploi, après avoir été fleuriste pendant 42 ans, dont quelques années passées à Meaux et La Ferté-sous-Jouarre.
Une bonne occasion
Martine Arnt avait déjà évoqué ce projet avec Lionel Marlin, ancien responsable des achats dans l’industrie, qu’elle connaît depuis longtemps.
L’occasion se présentant, tous deux décident alors de reprendre le fonds de commerce.
Lionel se voit plutôt gérer l’aspect administratif et commercial, tandis que Martine doit se charger du travail de fleuriste à proprement parler. Tous deux envisagent d’embaucher un salarié.
Un vent de nouveauté
« Nous souhaitons pratiquer des prix raisonnables, avec des produits frais et de
qualité », affirme Martine Arnt. La nouvelle gérante et son associé veulent apporter à la boutique leur propre style et lui donner un petit coup de jeune.
Ils envisagent notamment de réagencer le magasin, en créant des mises en scènes, de proposer des compositions exotiques, des décorations à base de plantes et d’organiser des ateliers.
Une chose, par contre, ne changera pas : le nom de leurs prédécesseurs, inscrit sur la devanture, auquel sera accolé « Ô lys blanc » : « C’est volontaire, confie Lionel Martin. Domisse, c’est incontournable à La Ferté ! »