Le site gallo-romain de la Bauve mis en valeur
Le sanctuaire gallo-romain de la Bauve va-t-il enfin sortir de sa torpeur ? C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé la mairie. Actuellement, le service des espaces verts de la Ville et une dizaine de jeunes participent à un chantier d’insertion encadré par l’Epide de Montry. Ils débroussaillent le terrain et fauchent les hautes herbes qui ont envahi l’espace, laissé à l’abandon depuis une quinzaine d’années.
Le secteur sud sera laissé en l’état
Les équipes s’attellent à nettoyer le secteur nord du site, tandis que le secteur sud sera laissé en l’état pour le moment.
Une fois ces opérations de désherbage et de nettoyage effectuées, la Ville va procéder à des aménagements du site afin de pouvoir l’ouvrir aux visites.
Les pièces archéologiques, actuellement entreposées dans un conteneur, seront évacuées afin d’être protégées. Les conteneurs sont dans un état proche de la ruine.
Des cheminements pour les piétons seront créés. Dès l’entrée du site, les visiteurs seront guidés vers le bâtiment principal ; il a été entièrement dégagé de la végétation qui l’avait recouvert.
Une plateforme surelevée
Pour prendre la pleine mesure du site, il faudra se poster en hauteur. Une plateforme surélevée sera construite, permettant aux visiteurs de découvrir le bâtiment central à l’aide d’un plan.
Enfin, plusieurs panneaux de signalétique seront dédiés à la présentation de l’histoire de la Bauve et à la description des éléments visibles. Ils seront installés le long du chemin piétonnier.
La Ville va investir 60 000 € sur deux ans pour nettoyer le site et le rendre accessible au public. Mais les amoureux de l’histoire locale devront patienter encore plusieurs mois avant d’en profiter. Le site ne devrait pas être ouvert avant fin 2018.
Pour Pierre Charon, président de la Société d’histoire de Meaux et sa région, cet aménagement est une bonne nouvelle. « On a tiré la sonnette d’alarme il y a six ou sept ans et on a bataillé depuis pour que la mairie prenne le dossier en main, commente-t-il. Cette opération, qui concerne uniquement la partie nord du site, est un bon début. Il faudra aussi s’occuper de la partie sud où les vestiges sont beaucoup plus hauts et où les travaux seront donc plus compliqués. » Audrey Gruaz