Devenez un coureur écolo avec Run Eco Team
Le Run Eco Team est un mouvement né voici quelques mois sur le web. Vététiste, jogger, ou randonneur, chacun a l’occasion de pratiquer son sport tout en récupérant les déchets trouvés en chemin. Patrick Busschaert s’explique.
Rien ne prédisposait Patrick Busschaert à prendre son bâton de pèlerin pour développer le concept Run Eco Team en Seine-et-Marne. C’est pourtant bien ce qu’il fait depuis quelques semaines. En tant qu’ambassadeur Run Eco Team, il multiplie les démarches tous azimuts pour développer et fédérer le nombre d’adeptes du Run Eco Team.
« Il s’agit d’un mouvement qui est organisé en association. Il allie la passion du sport à la protection de l’environnement », s’enthousiasme Patrick Busschaert. Et il ajoute : « Le Run Eco Team met en valeur un message : un run = un déchet ».
Cette démarche s’adresse particulièrement à ceux qui courent, marchent, pratiquent le VTT ou font du ski. Un sportif qui fait son footing pour son plaisir ou pour préparer une compétition peut ainsi emmener avec lui son sac-poubelle avant de faire sa séance de sport.
Né sur Facebook
Le mouvement Run Eco Team est né sur Facebook en février 2016 grâce à Nicolas Lemonnier. « En allant courir, il a ramassé des quantités de bouteilles en plastique et il s’est filmé », explique Patrick Busschaert. Il a posté son film sur Facebook où il a créé un groupe. Très rapidement, de nombreux internautes l’ont rejoint et posté eux-mêmes les vidéos de leur propre expérience.
Moins de 8 mois après l’ouverture de cette page, le groupe du Run Eco Team compte 18 000 membres. Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook lui-même, a décidé de soutenir la cause.
Patrick Busschaert a posté le résultat de ses propres balades et séances de sport. « Lors de ma première sortie avec mon chien, j’avais déjà rempli deux sacs de 100 litres au bout de 2 km », se souvient-il.
Cannettes, bouteilles en verre et en plastique
Patrick Busschaert s’est lancé dans l’expérience du Run Eco Team le 29 janvier dernier. « J’ai entendu parler de cela
sur Europe 1. Je suis devenu un membre actif du mouvement avec simplement un sac-poubelle, une paire de gants et un regard attentif », sourit-il.
Comme les autres membres du mouvement, il a pu constater que les bouteilles en plastique et en verre, les canettes en alu, les emballages des restaurants fast-food et les paquets de cigarettes constituent le gros des déchets ramassés.
« Un run = un déchet »
Ambassadeur du Run Eco Team
Aujourd’hui Patrick Busschaert a décidé de devenir ambassadeur du Run Eco Team. Dans sa croisade contre les déchets et pour le sport, il veut sensibiliser un maximum de monde à Longperrier mais aussi dans les communes de la plaine de la Goële.
« Imaginez une personne qui ramasse un déchet… Si vous multipliez ce geste, ce sont des milliers de personnes qui peuvent agir et cela a un impact », lance-t-il.
Dès janvier, il a écrit au maire de Longperrier, Michel Mouton, pour faire en sorte que la démarche collective et collaborative du Run Eco Team devienne pérenne dans le temps.
Ils se sont rencontrés et depuis la commune a décidé de relayer le mouvement en utilisant ses supports de communication. « La ville a aussi donné son accord pour fournir une aide logistique pour stocker les déchets collectés », ajoute Patrick Busschaert. Longperrier a aussi sensibilisé les autres communes du canton au Run Eco Team.
« Nous aimerions que des initiatives locales naissent dans d’autres communes », confie l’ambassadeur local.
Rendez-vous le 19 mars
Patrick Busschaert va également lancer le 19 mars prochain le premier Run Eco Team de Longperrier. Les participants pourront choisir entre le parcours pour marcheur ou le parcours en courant de 8 km. En chemin, ils ramasseront les déchets qu’ils trouveront. Pour participer à cette manifestation, il vous suffit d’aller sur Facebook Run Eco Team et cliquer sur « J’y vais ».
« Au final, si nous avons peu de déchets cela sera une bonne nouvelle puisque cela veut dire qu’il y a peu de déchets », sourit Patrick Busschaert.
L’ambassadeur du Run Eco Team espère réaliser ce type d’opération deux fois par an.