VINCENT POIRET (UPR)
Age : 36 ans. Profession : administrateur de biens Mandat en cours : aucun Suppléant : Kévin Marques.
1 - D’une manière générale, l’euro n’est pas adapté à l’économie française. Il rend les produits fabriqués en France trop chers à l’exportation et nos emplois disparaissent. Les salariés de l’usine Wabco à Claye-Souilly voient par exemple leurs emplois détruits en raison de ce système. Une monnaie adaptée à notre économie permettra de baisser nos coûts de production. La sortie de l’euro est donc le préalable indispensable au retour de la croissance dans notre pays.
2- L’idée de moraliser la vie politique est évidemment une bonne chose. L’UPR propose un casier judiciaire vierge pour tous les élus. Mais il ne faut pas oublier que la loi Urvoas votée par la majorité des députés sortants, sous couvert de favoriser la démocratie, a au contraire restreint les conditions d’accès à l’élection présidentielle. Je crains par conséquent que ce nouveau projet du Président de la République et de son gouvernement aille en réalité dans le sens contraire à l’idée d’origine.
3- Le programme d’Emmanuel Macron prévoit notamment la baisse du SMIC, la destruction du droit du travail, la fin de la sécurité sociale, l’exposition des professions réglementées à une concurrence déloyale, la baisse des retraites et la fin du système par répartition, la hausse de la TVA, ainsi que la concentration des capitaux vers les grandes entreprises et un système de normes qui favorise celles-ci au détriment de leurs concurrents plus modestes. Je m’opposerai donc vigoureusement à tous ces projets destructeurs pour notre économie.
4 - Ce sera aux électeurs d’en juger les 11 et 18 juin prochains. Si je suis élu, je m’appliquerai quant à moi à la réalisation de l’idée aristotélicienne de la gouvernance du grand nombre pour le bien commun.