GABRIELLE FRIJA (LUTTE OUVRIÈRE)
Age : 37 ans Profession : enseignante-chercheuse à l’UPEM Mandat en cours : aucun Suppléant : Jacques Beunèche
1 - Je défendrai avant tout l’interdiction des licenciements, car le chômage est le problème n° 1, en Seine-et-Marne. Il faut arrêter l’hémorragie en interdisant aux grands groupes qui font des profits de continuer à licencier. De plus, les salaires, les pensions, les minima sociaux, doivent être augmentés : aujourd’hui, pour vivre correctement, il faut au moins 1 800 € nets par mois. L’argent public doit servir aux services publics. L’État doit investir dans les transports, dans les hôpitaux, dans les écoles, dans le logement : cela créerait des emplois, et rendrait des services utiles à la population. Pour imposer que les emplois, les salaires, les conditions de travail, passent avant les dividendes des actionnaires, il faudra des mobilisations sociales massives. Mon programme, qui est le même que celui que Nathalie Arthaud a défendu pendant l’élection présidentielle, est un programme de lutte.
2 - Je n’en vois aucune : Macron et son Premier ministre de droite n’ont annoncé aucune mesure qui prenne sur les profits capitalistes pour garantir aux travailleurs un emploi et un salaire corrects.
3 - C’est l’ensemble de son orientation que je dénonce. Macron a annoncé la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, 60 milliards d’économies sur les services publics, la poursuite de la casse du Code du travail, la remise en cause des indemnités pour les chômeurs… Il va continuer la politique menée par Sarkozy puis Hollande : aider les grands groupes capitalistes à maintenir leur dictature sur toute la société et toute l’économie. Il faudra donc s’y opposer.
4 - Émeric Bréhier a été solidaire de Hollande et des gouvernements Ayrault puis Valls, qui ont violemment attaqué le monde du travail. Pendant cinq ans, Hollande a mené une politique favorable à la finance, aux plus gros groupes capitalistes. M. Bréhier en est coresponsable.