Une boulangerie ouvre au quartier de la
Elle a fini par y arriver. Sabrine Saadi, gérante de la boulangerie « Au petit plaisir » a réussi son pari : ouvrir son commerce dans le quartier de la Folle Emprince. « Ça fait un an et demi que j’essaye de m’installer. Il a fallu que les banques me suivent », raconte la gérante.
Diamantaire de formation
Seul son mari la reliait au monde de la boulangerie. Diamantaire de formation, c’est son conjoint qui l’a poussée à se reconvertir. « Il me voyait me tuer au travail tous les jours. En décembre 2015, il m’a proposé d’ouvrir une boulangerie pour que je sois ma propre patronne », explique Sabrine. Quelques mois plus tard, elle fait une rupture conventionnelle avec son ancien patron et se lance dans l’aventure.
Démarches administratives, bancaires, le parcours est semé d’embûches. Elle contacte la mairie pour savoir si un local est disponible. Elle finit par obtenir l’espace situé non loin de l’école du Petit Prince. Sentant l’ouverture approcher, elle « fait du porte à porte pendant trois mois » pour annoncer qu’elle va ouvrir.
Seul commerce du quartier
Originaire de Dammartin-enGoële, elle a voulu s’installer dans le nouveau quartier de la Folle Emprince. « J’ai grandi à côté. Quand j’étais en cours, c’était compliqué de trouver où manger à midi », se souvient-elle. Les jeunes et les familles de la zone pavillonnaire auront maintenant un commerce de proximité pour acheter du pain et trouver de quoi déjeuner.
Une ouverture qui réjouit Thierry Chevalier, adjoint à la vie locale et au développement économique : « Il n’y avait pas de commerce dans le quartier. On lui a proposé de s’installer dans le seul local commercial de la Folle Emprince. On a essayé de la soutenir au maximum. C’est un vrai projet pour le quartier ».
La mairie voulait « un commerce qui marche. On est très content d’avoir pu l’aider ». Sur les 815 logements en construction, 450 sont déjà terminés. Avec l’ouverture de cette boulangerie, le quartier se dote d’un coeur de vie.
L’école de Saint-Pathus est amputée de sa cheville ouvrière. L’Education nationale n’a pas souhaité renouveler le contrat de Lilly, employée depuis 2006 au sein de l’établissement.
À 58 ans, elle se retrouvera sans emploi au retour des vacances de la Toussaint. Cette suppression de poste inquiète le personnel de l’établissement qui craint une dégradation des conditions d’accueil.
Accueil des élèves perturbé
Lilly était employée au sein de l’établissement pour assurer l’accueil téléphonique et les enfants malades, l’ensemble du travail de secrétariat. Elle était également en charge de l’entrée et la sortie de l’établissement. « Son poste représente 864 heures annuelles », affirment les enseignants dans un communiqué.