RN 330, un rond-point en 2018
Vendredi 2 février, les élus du secteur avaient rendez-vous en sous-préfecture de Senlis pour parler de la création d’un rond-point sur la RN330. À partir du mois de mars, un calendrier de travaux devrait être établi. Reste à régler le financement.
Il aura fallu 43 ans d’accidents et deux morts quasiment coup sur coup pour que le projet aboutisse. La création d’un rond-point en lieu et place du carrefour en demi-lune situé sur la RN330 et la D9E1 devrait être effective cette année. Vendredi 2 février, une réunion s’est tenue en sous-préfecture de Senlis pour qu’enfin ce rond-point puisse voir le jour.
Dangerosité reconnue
« L’élément encourageant, c’est que l’axe est enfin reconnu dangereux par l’État. Dès lors que la dangerosité est constatée, il doit y avoir des choses de réalisées rapidement », explique le cabinet du député Jean-François Parigi. C’est une victoire même si du côté du député on reste prudent sur l’avancée du dossier : « Rien n’est gagné ».
Si les paroles sont encourageantes, reste à les voir se matérialiser avec des premiers coups de pelle. « Il apparaît acquis de construire un rond-point. On n’a jamais eu un tel engagement », se félicite Jean-Benoit Pinturier, maire de Saint-Pathus.
Financer les travaux
Les études pour réaliser le rond-point ont déjà été menées mais des compléments doivent être réalisés : « La DIRIF (Direction des Routes d’Ile-deFrance) doit s’emparer du dossier », explique le maire. Une fois les études achevées, une nouvelle réunion sera organisée en mars pour boucler le financement et proposer un programme de travaux.
« Qui va financer et à hauteur de combien ? » C’est la grande question que pose le cabinet du député. Trois acteurs sont concernés : l’Etat, le Département et les communes. « La DIRIF va étudier la répartition. Est-ce que ce sera partagé à 70 % pour l’Etat, 15 et 15 % pour le Département ou les communes ou 90 % État et 10 % Département ? », décrit Jean-Benoit Pinturier.
Début en septembre ?
Le souhait de chacun : assister aux premiers coups de pioche en 2018. Le calendrier des travaux sera connu après la prochaine réunion en mars. « Nous aurons un calendrier définitif en mars », assure le cabinet du député.
En termes de timing, un appel d’offres devra être lancé pour pouvoir désigner les entreprises qui le réaliseront. Une procédure qui peut prendre plusieurs mois. Le député n’ose pas s’avancer sur une date. Jean-Benoit Pinturier espère un début des travaux « à la fin de l’été ou alors à la rentrée de septembre ».
Le maire de Saint-Pathus entend maintenir la pression tout comme ses voisins du Plessis-Belleville. Il assure que « s’il faut bouger 10 000 personnes pour que ça avance, on le fera. Mais pour l’instant, c’est sur la bonne voie. »