Fibre optique : un déploiement complet en 2019
Si la fibre optique n’est pas encore disponible chez vous, ce n’est plus qu’une question de mois. Orange poursuit le déploiement et l’ensemble du Pays de Meaux devrait ainsi être couvert à l’horizon 2019. Afin de faire un point sur la situation, mais également de présenter la fibre elle-même au public, une réunion d’information se tenait jeudi 1er février à Trilport, en présence d’un représentant d’Orange.
Manque de communication ?
En guise de préambule, le maire, Jean-Michel Morer s’est félicité de la rapidité d’exécution des installations : « Le déploiement primaire du téléphone en France a mis des dizaines d’années ; ici, nous parlons de 18 mois ».
Olivier Morin, vice-président de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux, délégué au tourisme et à l’économie numérique, est pour sa part revenu brièvement sur l’origine du projet. Il a rappelé la signature de la convention globale avec Orange en 2012 et le choix de donner la priorité aux plus défavorisés du réseau existant : « Lorsque nous avons commencé à étudier le projet, nous avons découvert que des zones n’avaient même pas encore l’ADSL 512 ! Il semblait donc naturel de commencer par là. Il est possible que nous n’ayons pas assez communiqué làdessus. »
Un réseau mutualisable
Certaines incompréhensions n’en persistent pas moins, et c’était tout le sens de la visite de Philippe Leroy, représentant d’Orange.
Après une présentation détaillée de la technique dite de « la fibre optique » (un matériau conducteur à la vitesse de la lumière, permettant un transfert infiniment plus rapide des données), le responsable d’Orange s’est ainsi attelé à dissiper un malentendu persistant : « C’est un réseau mutualisable ouvert à tous les fournisseurs d’accès, il n’y a pas de monopole d’Orange ». Et de rappeler qu’il est de la seule responsabilité de chaque usager de s’investir ou non sur le réseau.
À noter que cette réunion d’information concluait la Semaine du Numérique organisée par la commune de Trilport, dont les nombreuses activités ont été un franc succès, accueillant près de 1 500 visiteurs.
Comment expliquer un accouchement ou les suites de couches à une femme sourde ou malentendante ? C’est en partant de cette question que l’association Signes et paroles vient d’éditer une nouvelle brochure pour venir en aide au personnel soignant et aux jeunes mamans.
Cette brochure a vu le jour après l’appel à l’aide d’Angélique, une jeune femme travaillant au sein de la maternité de l’hôpital de Jossigny. Angélique est maman de quatre enfants, dont deux sont malentendants.
L’association meldoise a participé au concours intitulé « Relation patient soignant » de la fondation MACSF et a remporté le prix du jury.
Mercredi 31 janvier, la fondation MACSF signait une convention de partenariat avec l’association Signes et paroles, présidée par Thi-My Gosselin.
L’association a déjà édité deux autres guides : l’un portant sur la langue des signes au coeur de l’hôpital. Il a été distribué à 500 exemplaires dans les hôpitaux de France. L’autre traite de la gynécologie, dans un guide illustré en LSF. Il est en cours de réédition.
Dans ce nouvel ouvrage, toutes les consignes liées à l’accouchement et ses suites sont entièrement traduites en dessins, afin de faciliter l’utilisation et la communication entre les soignants et la future maman. 1 700 exemplaires seront imprimés et mis à la disposition des 538 maternités de France.