La Marne (édition Meaux)

UNE SECRéTAIRE D’éTAT SE DéPLACE À CONDé-SAINTE-LIBIAIRE

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Après un mois d’inondation­s du Grand-Morin et de la Marne, les habitants de CondéSaint­e-Libiaire attendent le début de la décrue.

Vendredi 2 février, en début d’après-midi, la secrétaire d’État pour Transition Écologique et les Solidarité­s, Brune Poirson, est allée à leur rencontre. Elle a longuement échangé avec Patricia Lemoine, le maire de Condé, sur la situation particuliè­rement compliquée du village, situé entre les deux rivières. « Je fais le constat malheureux que la situation est très difficile. Avec mes services, nous suivons cette situation depuis le début janvier. Je fais des points réguliers. En venant ici, je voulais constater par moi-même », explique la secrétaire d’État.

Un décision mi-février

Puis les deux femmes ont traversé une partie de Condé à pied et ont pu rencontrer des sinistrés. « Ici, dans certains endroits de la ville, l’eau a monté de 2,50 m, on sait que ça va mettre du temps à décroître donc il faut que l’ensemble des services de l’État mais aussi les assureurs soient au fait de la situation », a déclaré Brune Poirson alors qu’elle découvrait l’ampleur des dégâts au croisement des quais du Canal et de la Marne.

« La décrue sera lente et difficile. L’État a pris pleinement conscience de la situation : c’est pour cela que le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il allait réunir la commission qui attribue la reconnaiss­ance de l’état de catastroph­e naturelle. Mi– février, une décision devrait être prise. »

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Brune Poirson a découvert les dégâts de la crue accompagné­e par Patricial Lemoine et le lieutenant Didier Picoche.

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