● Pourquoi les enfants sont-ils plus souvent enrhumés que les adultes ?
La facture de gaz va augmenter. Selon le fournisseur, le lieu de résidence ou encore la consommation, les prix oscilleront de quelques dizaines à une centaine d’euros par an. Bruno Le Maire a également annoncé que les factures d’électricité grimperont une nouvelle fois au 1er février 2024.
epuis le 1er janvier 2024, les fournisseurs d’énergie doivent payer plus cher l’accise sur les gaz naturels à usage combustible. Cet impôt, qui a remplacé depuis 2022 la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN), est passé de 8,45 euros à 16,37 euros le mégawattheure (MWh), selon un arrêté publié au Journal officiel, samedi 30 décembre 2023.
DPour comprendre pourquoi l’accise sur le gaz a été rehaussée, il faut regarder du côté des finances publiques. Plus précisément, des leviers décidés par le gouvernement pour faire réduire l’endettement de l’État, avec pour objectif 16 milliards d’euros d’économie en 2024.
Puisque cette dernière a presque doublé, doit-on s’attendre à ce que notre facture de gaz soit plus salée cette année ? Ou il n’y aura, à l’inverse, aucun effet pour le consommateur, comme l’avait promis miseptembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ?
Jusqu’à 120 euros par an
Contactée par actu.fr, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) – qui veille au bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz -, répond succinctement à la fois oui, et non. Grosso modo, deux cas de figure se présentent. Pour les consommateurs disposant d’une offre indexée sur le
ou qui possède une offre bascule à la suite de la fin des tarifs réglementés de vente de gaz au 30 juin 2023 », la hausse de la fiscalité ne devrait pas avoir de conséquence. Pour rappel, le tarif réglementé sur le gaz a été supprimé en juin 2023 ; la CRE intervient alors chaque mois et publie un prix repère pour permettre aux consommateurs d’y voir plus clair.
Pour les consommateurs qui disposent d’une offre à prix fixe (non indexée sur le prix repère de la CRE), l’augmentation de l’accise devrait avoir un effet à la hausse sur les factures, « qui correspond environ à une augmentation de 9,6 euros par MWh ».
Contacté par actu.fr, Engie, l’un des principaux fournisseurs de gaz parmi la vingtaine qui existent sur le marché en France, offre deux exemples, selon la consommation de gaz. Pour un client utilisant le gaz pour se chauffer dans une maison avec une consommation d’environ 14 MWh, l’augmentation serait de l’ordre de 120 euros/an, soit 10 euros/mois. Pour un client utilisant le gaz pour se chauffer dans un appartement avec une consommation de l’ordre de 8 MWh par an, l’augmentation serait d’environ 70 euros/an, soit 5,8 euros/mois.
Un prix qui varie aussi selon les villes
Le lieu de résidence est également à prendre en compte sur la facture de gaz. Le prix du gaz n’est pas le même selon que l’on habite dans le nord ou dans le sud de la France. Il existe en effet des frais d’acheminement selon les villes, comme le précise Engie, sur son site internet. Pour rendre compte de ces tarifs, il existe six zones tarifaires en France. La zone 1 bénéficie du tarif le plus bas quand la zone 6 se voit attribuer le tarif le plus élevé.
L’électricité va peser aussi sur les ménages
Et ça ne s’arrête pas là. Il n’y a pas que le gaz qui va se répercuter sur les factures. Du côté de l’électricité, les ménages sont assurés de trinquer aussi cette année. Car à la hausse des prix attendue en 2024 s’ajoute le retour d’une taxe. Il s’agit de la TICFE, la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité. Cette TICFE, renommée depuis 2022 « fraction perçue sur l’électricité » est l’une des principales taxes (ou accise) sur l’électricité.
Mais avec la mise en place du bouclier tarifaire, pour tenter de limiter l’impact de l’inflation sur les ménages, le montant de cette « fraction perçue sur l’électricité » avait été abaissé fin 2021, au niveau minimum requis par le droit européen.
Mais comme confirmé par le Budget 2024 définitivement adopté, cette minoration exceptionnelle de l’accise sur l’électricité sera finalement levée dès février 2024.
La TICFE est l’une des principales taxes (ou accises) sur l’électricité, dont doivent s’acquitter les fournisseurs d’électricité « sur la base des quantités d’électricité livrées aux consommateurs », ainsi que « les personnes qui produisent de l’électricité et l’utilisent pour leurs propres besoins », rappelle le ministère de l’Économie.
Invité du JT de TF1 ce dimanche 21 janvier 2024, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et désormais chargé de l’Énergie, a annoncé une augmentation de 9,8% des prix de l’électricité sur les tarifs heures pleines/heures creuses et de 8,6% sur les tarifs de base. Il s’agira de « la dernière hausse pour 2024 » , promet le ministre.
« Pour 97% des ménages français, l’augmentation sera sous les 10% », assure Bruno Le maire. En moyenne, cela représente « 18 euros par mois sur une facture d’électricité pour un ménage qui se chauffe à l’électricité dans une maison individuelle », chiffre-t-il.
Comme chaque année, les virus de l’hiver circulent dans nos foyers.
Vous l’avez peut-être remarqué, mais les plus jeunes y sont plus susceptibles. Le rhume est une infection virale bénigne et très contagieuse. Chez l’adulte, elle se traduit par une rhinorrhée
(c’est-à-dire le nez qui coule), en général sans fièvre, qui guérit en
3 jours. Chez l’enfant, celle-ci peut être associée à de la toux, des myalgies (courbatures), de la diarrhée et la fièvre peut être élevée. Il ne s’agit donc pas d’une grippe responsable de tableaux plus sévères, ni d’une angine ou d’une bronchite. Cette infection guérit le plus souvent sans complication. Mais elle peut évoluer vers une otite, surtout chez les enfants, en raison de la communication naturelle entre la région nasale postérieure et l’oreille interne. Quant à sa fréquence, elle varie en effet suivant l’âge : entre six et huit épisodes, et même parfois jusqu’à douze par an, chez un enfant d’âge préscolaire, contre deux à quatre chez l’adulte. Pendant l’enfance, le système immunitaire est confronté non seulement à diverses familles virales, mais aussi à différentes espèces au sein d’une même famille. Lors du premier contact avec un virus, il va mettre en marche la machinerie de lutte contre l’infection. L’organisme est alors le siège d’une cascade d’événements. Laquelle se traduit par l’apparition des symptômes cliniques, et aboutit non seulement à l’élimination du virus, mais aussi à la constitution de la mémoire immunitaire. C’est cette mémoire immunitaire qui permettra, lors d’un contact ultérieur, l’élimination rapide d’un virus de la même famille.