L’association Chez Rose soutient les femmes souffrant de cancer
L’association Chez Rose a présenté, le temps d’une matinée découverte à Montévrain, les actions qu’elle propose aux femmes atteintes de cancers gynécologiques. Cela a aussi permis, aux responsables de l’association, d’exposer aux élus les besoins générés par leur activité.
Attention et dévouement
Durant la matinée, les bénévoles de Chez Rose ont offert une écoute attentive et bienveillante pour permettre aux femmes de partager leurs expériences, leurs peurs et leurs espoirs. Des intervenants spécialistes étaient également présents pour offrir un soutien solide et chaleureux. Habituellement, ils sont 25 à travailler avec l’association.
Des groupes de paroles, animés par une psychologue, et des ateliers de mémoire, pour lutter contre les effets de chimiothérapies déstabilisantes, étaient également organisés. Les bénévoles et professionnels ont prodigué des conseils pratiques pour mieux vivre le quotidien, des orientations vers les bons interlocuteurs et des pistes vers une reprise du travail.
De nombreuses activités étaient proposées pour améliorer la qualité de vie, réduire l’isolement et l’angoisse. Physique, d’abord, pour lutter contre les risques de récidive, avec du yoga, du Pilates, de la gym ou encore de la natation, mais aussi intellectuelles ou manuelles, comme la relaxation, la valorisation de soi, la sophrologie… Toutes ces activités sont proposées chaque semaine par l’association à ses 140 adhérentes. En 2023, plus de 2 000 participations étaient recensées à ces ateliers.
Un SOS lancé aux élus
Les membres du bureau de Chez Rose ont fait le choix de la localisation, de ne limiter leur action qu’au nord Seineet-Marne. Les interventions sont pour le moment établies, à raison d’une demi-journée par semaine, au Social-club de Claye-Souilly, au Mix City de Lagny et à la maison des associations de Montévrain, ainsi qu’aux piscines intercommunales de Lagny et Claye-Souilly. Les créneaux sont complets et l’accueil des nouvelles demandes devient problématique. Aline Clarino, fondatrice de Chez Rose, confie : « à l’heure actuelle, nos intervenants perdent trop de temps à se déplacer d’un endroit à un autre. Pour optimiser leurs moments d’intervention et répondre au nombre croissant de demandes, nous avons besoin d’un local fixe où les femmes en souffrance pourraient rencontrer leurs interlocuteurs dans les meilleures conditions ». Elle souligne également l’importance des fonds, avec un besoin financier qui tourne autour de 70000 euros par an. « Nous ne fonctionnons qu’avec des dons privés provenant de quelques particuliers, d’entreprises ou de caritatifs. Nous ne recevons pas de financement public, mais nous sommes reconnus d’intérêt général et les dons sont défiscalisés », continue celle qui souhaite étendre son action aux femmes souffrant d’endométriose.
Hadrien Ghomi, le député de la 8e circonscription, s’est déplacé pour soutenir le mouvement et a participé à divers ateliers. «À titre personnel, j’ai été marqué par ma rencontre avec les bénévoles de Chez Rose. Je me suis déplacé ce matin, d’abord pour leur apporter mon soutien, mais surtout pour être le relais de leurs demandes vers les autorités décisionnaires», indique-t-il.