Les Grognards montent sur scène
Les Grognards de la Marne donneront une représentation à Lizysur-Ourcq, samedi 13 avril, dans la salle Maison-Rouge.
Cette association de reconstitution du 1er Empire, née en 2010, oeuvre dans plusieurs domaines dont la reconstitution de la première cohorte des Gardes nationaux sous l’uniforme de 1814, un groupe de danse Empire qui participe à divers bals et surtout une troupe de théâtre d’une vingtaine de membres qui tourne actuellement dans le nord de la Seine-et-Marne pour jouer leur dernière production : Les Oisifs, une pièce comique écrite en 1814.
Cette troupe locale d’amateurs s’est spécialisée dans le répertoire des comédies et vaudevilles écrits entre 1795 et 1815, dans un esprit de reconstitution de l’époque par le théâtre. Elle soigne particulièrement ses décors et ses costumes et choisit les pièces les plus significatives de cette époque.
Cette pièce a déjà été jouée dans huit communes autour de Meaux et sera bientôt jouée à Nanteuil-lès-Meaux (samedi 6 avril), Lizy-sur-Ourcq (samedi 13 avril), Jouarre (samedi 25 mai)...
Après les vacances d’été, d’autres représentations seront données à Paris, dans le Val-de-Marne, l’Aisne et évidemment dans le nord Seine-et-Marne, dont Saint-Soupplets, Trilport, Saint-Cyr-sur-Morin.
La troupe se compose d’une vingtaine de personnes, dont deux enfants, qui occupent sur la scène de cette pièce 17 rôles.
Ecrite par Louis-Benoit Picard de l’Académie française, pour le théâtre de l’impératrice en 1809, cette pièce était destinée à moquer les oisifs, à un temps où l’effort et le mérite individuel étaient très politiquement corrects... et l’oisiveté condamnée comme un vice.
Sa trame : « Déricour est doit rédiger et remettre une lettre destinée à favoriser la carrière du frère de sa bien aimée, dont il espère en retour la reconnaissance de sa famille et un futur mariage. Mais, toute la journée, il sera dérangé par un océan d’oisifs qui n’ont rien d’autre à faire que de le retenir inutilement, le faire bouillir, bref de l’empêcher à mener son travail urgent. Tous y passent, depuis le voisin qui s’ennuie ferme, jusqu’à la voisine en pleine crise conjugale, le copain d’enfance en recherche de sous, la commère du quartier dont la méchanceté est le fonds de commerce, l’opportuniste verbeux à la recherche d’un secrétaire, l’hypocondriaque qui ne s’intéresse qu’à décrire ses maladies imaginaires, sa domestique qui prend sa leçon de cornemuse, etc.
■ Samedi 13 avril, 20 h 30. Réservations au 06 52 59 69 40. Entrée libre, don au chapeau