La Marne (édition Meaux)

LUZANCY Cyril Margaritis de retour du Chili : « on a fini entier malgré des conditions très difficiles »

Du 17 au 24 mars, Cyril Margaritis, habitant de Luzancy, disputait un raid au Chili en pleine Cordillère des Andes. Lui et son équipe ont terminé 7e.

- • Baptiste RINGEVAL

C’est un sport méconnu, mais Cyril Margaritis, habitant de Luzancy, le pratique depuis plus de 30 ans maintenant. Depuis toutes ces années, le professeur d’EPS au Lycée d’Enseigneme­nt Adapté « Léopold Bellan » de Chamigny participe à des raids nature autour du globe.

Après avoir disputé les championna­ts du monde en Afrique du Sud en octobre dernier, l’homme de 54 ans est revenu d’une nouvelle aventure au Chili du 17 au 24 mars avec son équipe.

Une aventure « dépaysante »

Cette course, en pleine Cordillère des Andes, qui compte pour la Coupe du Monde, avait une distance de près de 450 kilomètres. « Il était prévu quatre sections de vélo, deux à pied et deux en kayak », explique l’expériment­é sportif, avant de poursuivre, « malheureus­ement, durant l’épreuve nous avons eu des conditions particuliè­rement difficiles avec de la pluie, du froid et même un peu de neige. Le pire, on a subi une grosse tempête où on a dû s’abriter une grosse partie de la nuit, et la seconde partie de kayak a été annulée à cause des inondation­s. »

Mais, malgré une météo peu favorable, ce que Cyril Margaritis retient, c’est la beauté du Chili et de ses paysages. « On a marché dans la forêt à côté d’arbres qui avaient l’air d’avoir des centaines d’années, on a pagayé à bord de notre kayak au pied du volcan Lanín, le volcan le plus actif du pays, et de nuit, on voyait par moment de la lave au niveau du cratère, c’était magique », explique-t-il, encore subjugué par les paysages qu’il a découverts.

7e au classement

Au départ de ce raid, ils étaient 15 équipes de quatre. « Être en équipe est obligatoir­e, notamment pour des questions de sécurité, car on parcourt la plupart du temps des centaines de kilomètres sans rencontrer la moindre trace de vie humaine. Si on était tout seul, on deviendrai­t fou », nous expliquait Cyril Margaritis avant son départ pour l’Amérique du Sud.

Cyril, lui, était accompagné d’un ami âgé de 60 ans et de deux Espagnols, une jeune catalane et un homme que le professeur de sport ne connaissai­t pas.

« Tout s’est super bien passé avec l’équipe, il y a eu une super ambiance durant l’épreuve, on a bien rigolé. Concernant l’Espagnol que je ne connaissai­s pas, j’ai découvert un sportif ultramotiv­é et bienveilla­nt. Il n’a pas hésité à aider, et même tracter l’autre Français de l’équipe qui avait du mal sur la fin. »

Et au final, « nous finissons 7e, ce qui une vraie bonne place au vu de la moyenne d’âge de notre équipe, bien au-dessus des autres groupes. On a même réussi au finish, sur nos VTT, à dépasser une équipe de jeunes canadiens », ajoute Cyril Margaritis.

Un autre raid de prévu ?

Malgré seulement une douzaine d’heures de sommeil en quatre jours d’épreuve, Cyril Margaritis gère bien son retour dans la Brie, « et sous la pluie. » À peine sortie de l’avion, « je suis monté sur mon vélo pour me dégourdir les jambes. Je suis également allé courir ces derniers jours. »

Pour la suite, Cyril Margaritis n’est pas encore totalement fixé. « J’ai peut-être une piste pour un raid au Brésil l’année prochaine, mais rien n’est encore fait », conclut cet ultra-sportif qui n’en a pas fini avec le sport extrême.

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Cyril (à gauche) et son équipe ont terminé la course en 7e position et profité de paysages magnifique­s. Cyril Margaritis/ARWorldSer­ies
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Une étape de kayak a été annulée à cause d’une tempête. Cyril Margaritis/ARWorldSer­ies

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