Un événement réunit les MJC
Au cours des vacances scolaires, les Maisons de la jeunesse et de la culture de Lognes, Torcy et Pontault-Combault s’allient pour organiser Mômes en scène. Le but d’ouvrir les jeunes à la pratique artistique.
Plus on est de fous, plus on rit ! C’est un peu ce que peuvent penser les jeunes participant à Mômes en scène, des ateliers qui durent sur une semaine au cours des vacances scolaires dans les Maisons de la jeunesse et de la culture (MJC) de Lognes, Torcy et Pontault-Combault. Objectif affiché : ouvrir les jeunes à une pratique artistique.
Naissance d’un événement
Revenons un peu en arrière, en février 2020. Alors que la pandémie de Covid-19 n’a pas encore explosé, les MJC, pour Maison de la jeunesse et de la culture, de Lognes, Noisiel, Torcy et Pontault-Combault, lancent Bazar, un événement au cours duquel les jeunes ont dû créer un spectacle. « C’était une super expérience. On a repris l’idée de faire de l’art et on a donc conçu un programme », explique Jean-Luc Dardaine, responsable de la MJC de Lognes.
Ainsi, le matin, les jeunes s’ouvrent à la découverte d’une activité et, l’après-midi, ils s’entraînent pour la représentation qu’ils devront donner en fin de semaine. Ce mercredi 10 avril, ils sont donc regroupés dans la MJC lognote et, chacun dans son groupe, répète en vue du grand soir. « Pour cette édition, on propose de la capoeira, de la danse afro et du standup théâtre. À la fin, les 27 inscrits, âgés de 10 à 14 ans, se donneront en représentation devant les parents », poursuit-il.
Chaque atelier est géré par un professionnel, qu’il soit artiste ou sportif. Car, oui, l’objectif est aussi de faire rencontrer des artistes aux jeunes et même, dans l’idéal, de leur proposer un spectacle. Le tout, toujours en tournant entre les différentes MJC. « Travailler tous ensemble crée une émulation, et des rencontres. Là, les jeunes ont par exemple pu créer leur instrument de musique en capoeira, ou appris une chorégraphie en danse afro avec l’aide des professeurs », justifie-t-il.
Un mélange des communes
Autre intérêt de Mômes en scène, la découverte d’une autre ville. C’est du moins un avantage perçu par différents adolescents, qui sont loin d’être perturbés par ce changement quotidien. « Ce n’est pas du tout gênant de se déplacer entre les différentes MJC, au contraire. Comme ça on découvre autre chose », confie par exemple Maxence.
Un avis que partage Zoe, 13 ans, et participant régulièrement à Mômes en scène. « On découvre plein de choses, et on rencontre des gens, tout en s’amusant. C’est bien ! », sourit l’adolescente.
Ici, elle s’est fait des amis. Depuis le début de la semaine, elle participe aux cours de capoeira, et se targue même de déjà en connaître les bases. « Sur d’autres sessions, j’ai pu faire de la danse ou du chant. On découvre des activités qu’on ne ferait pas à la maison, et on sort, donc c’est plutôt sympa », sourit-elle.