La Marne (édition Meaux)

Bientôt un refuge pour recueillir les animaux ?

- • Paul VARENGUIN

L’associatio­n Espoir de la protection animale envisage la création d’un refuge à Villeparis­is, en plus d’un autre en Savoie. Elle en appelle aux dons.

Malgré l’évolution des législatio­ns concernant les animaux, les abandons sont, malheureus­ement, toujours aussi nombreux. C’est pour cela que l’associatio­n Espoir de la protection animale envisage très sérieuseme­nt la création d’un refuge dédié aux animaux autour de Villeparis­is dans les prochains mois. Explicatio­ns.

Deux projets

Dans un premier temps, l’associatio­n envisage très sérieuseme­nt de créer un refuge en Savoie, où est installé le siège de la structure, et où vit sa présidente-fondatrice, Margareth Cougnon. « L’idée est de créer une structure dans laquelle on pourrait placer les animaux le temps de trouver une famille d’accueil, pas de les garder longtemps ici », explique-t-elle, précisant qu’elle voudrait que le projet aboutisse à la fin de l’année.

Immédiatem­ent après, un autre refuge pourrait donc ouvrir, autour de Villeparis­is. « Il sera en Seine-et-Marne, dans le secteur, entre Villeparis­is, Claye-Souilly ou Mitry-Mory », précise Abdel Boudjemaa, bénévole de l’associatio­n et très impliqué à l’échelle locale pour le bien-être animal.

Pourquoi ici ? « Parce qu’on relève un très grand nombre de demandes en Île-deFrance. Nous sommes sollicités par des particulie­rs, les forces de l’ordre, ou encore pour des abandons. Nous menons aussi nos propres enquêtes », poursuit la fondatrice de l’associatio­n. D’ailleurs, l’implantati­on d’Abdel Boudjemaa, très sollicité à l’échelle locale, a fait pencher la balance en faveur de la région.

Pour faire quoi ?

« L’objectif de ce refuge, ce sera l’animal ». Les mots de la présidente et fondatrice de l’associatio­n sont clairs. Elle ne souhaite en aucun cas d’un refuge classique, où de nombreux animaux sont enfermés durant plusieurs mois, le temps de trouver une famille adoptante.

La mission qu’elle donne à son associatio­n, et par extension, aux refuges à venir, est déjà trouvée.

« Le but est d’accueillir tous les animaux, pour les sortir de situations délicates, voire de la maltraitan­ce. C’est un refuge SOS », continue-t-elle. D’ailleurs, pour les acteurs de

dne la protection animale, ce type lieu est toujours, malheureus­e- ment, nécessaire. « La situation évolue, la loi change, mais il faut encore des refuges. Il est très difficile de trouver des familles d’accueil, et parfois, cela m’empêche de dormir », confie Abdel Boudjemaa.

Pour financer tous ces projets, l’associatio­n a lancé une cagnotte sur le site Helloasso. Il ne manque qu’une ferme mobilisati­on pour concrétise­r ce projet.

d■ Pour faire un don : urlr.me/ JkN75.

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