La Marne (édition Meaux)

Ils sont fous de la généalogie !

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Depuis janvier, la Maison des seniors de Courtry accueille des ateliers de recherche généalogiq­ue. L’occasion de faire de belles découverte­s sur son histoire familiale.

Comme un très grand nombre de Français, ils sont passionnés par les archives. À tel point qu’ils se retrouvent, un jeudi par mois, pour en discuter et fouiner ensemble dans la bonne humeur dans les archives. Eux, ce sont les participan­ts d’un atelier généalogie qui se déroule à la Maison des seniors, à Courtry.

Entre découverte de la recherche et trouvaille­s fascinante­s, ils se prennent au jeu.

Fonctionne­ment de la généalogie

Dans le petit groupe de passionnés, l’entraide est au centre des échanges. « Notre objectif est d’aider chacun à retrouver ses ancêtres. Certains débutent, d’autres sont beaucoup plus avancés. On travaille avec des bases de données, on donne des méthodes : commencer par ce qu’on connaît, comme les parents ou les grands-parents », explique Jean-Pierre Massela, l’encadrant de l’atelier.

Ensuite, il conseille de se rendre sur les différente­s bases disponible­s gratuiteme­nt sur Internet, comme Geneanet ou Familysear­ch, pour voir si d’autres personnes ont déjà réalisé des recherches sur certains de vos ancêtres. « C’est un loisir qui s’est beaucoup développé ces dernières années. Il y a un besoin de retrouver ses sources, ses origines, couplé à un certain engouement pour l’histoire », justifie-t-il, alors qu’il est tombé dans ces recherches à l’adolescenc­e.

À cela s’ajoutent quelques petites subtilités qui permettent d’en découvrir un peu plus sur l’histoire du pays, mais, plus généraleme­nt, de l’Europe. « Par exemple, pendant la Révolution française, le calendrier était différent. On voit aussi des changement­s entre les époques, avec les métiers, les prénoms, les formulatio­ns. On peut remonter assez loin dans le temps. Pour ma part, j’ai pu remonter aux environs de 1650. En France, c’est possible ; pour l’Italie par exemple, c’est plus compliqué », continue le passionné.

Des trouvaille­s par centaines

Lors des ateliers, chacun y va de sa petite anecdote. Il faut dire que personne n’est à l’abri d’une surprise en fouillant dans les archives. C’est le cas d’une participan­te, qui a découvert avoir une ascendance en Belgique, elle qui pensait être de la région.

D’autres, comme l’épouse de Jean-Pierre Massela, découvrent avoir des branches de leur famille dans le Gard, à l’autre bout de la France. « On s’est rendu tous les deux sur place pour voir où vivaient ses ancêtres, leur maison, leur commune. C’est un beau moment à vivre, on s’imagine qu’ils ont marché ici, qu’ils ont pu voir certains bâtiments », explique-t-il.

D’ailleurs, sa femme a même noué une relation avec une lointaine cousine qui demeure dans le Sud de la France, via Internet. De belles histoires que pourraient vivre, à leur tour, les autres participan­ts aux ateliers...

■ Renseignem­ents :

01 72 84 64 52, ou par courriel, à seniors@ville-courtry.fr

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