La Marne (édition Meaux)

« Faire partie de l’histoire » : il va porter la flamme olympique en juillet prochain

- • Paul VARENGUIN

Baba Ahmed Ould

Kher portera la flamme olympique le 20 juillet prochain, en Seine-etMarne. Celui qui vit à Noisiel est heureux de participer ainsi aux Jeux olympiques.

Ce sera certaineme­nt l’une des foulées les plus courtes de sa vie, mais, sans l’ombre d’un doute, celle qui devrait le marquer le plus longuement. Le 20 juillet prochain, Baba Ahmed Ould Kher, habitant de Noisiel, portera la flamme olympique. Un moment qu’il attend avec beaucoup d’enthousias­me. Il nous raconte.

« Une date inoubliabl­e »

Le 15 janvier 2024. Du tac au tac, il donne la date où il a appris qu’il porterait la flamme olympique. « Ce jour-là, j’ai reçu le mail qui m’annonçait que je deviendrai­s porteur. C’est une date inoubliabl­e, et j’ai poussé un ‘’ouf’’ de soulagemen­t. On savoure, et on sait qu’on fera partie de l’histoire », explique Baba Ahmed Ould Kher.

Cette annonce mettait fin à un long suspense, alors qu’il avait candidaté auprès de sa banque, la Caisse d’Épargne Île-de-France, partenaire des

Jeux olympiques de Paris-2024, quelque temps auparavant. « J’avais déjà demandé à ma directrice si elle pouvait me parrainer, mais rien ne s’était passé ensuite. Quand j’ai vu l’annonce de la banque, j’ai rempli le dossier. J’ai été sélectionn­é quelques semaines plus tard, parmi les 30 000 candidatur­es déposées pour les 500 places disponible­s », rappelle celui qui est par ailleurs éducateur en prévention.

Depuis, il a pu aller dans les écoles pour parler de l’esprit des Jeux olympiques. Il pourrait aussi aller, bientôt, dans les collèges.

Déjà des

Jeux en 1993

Dans sa poche, Baba Ahmed Ould Kher a un objet auquel il tient particuliè­rement : son passeport, émis il y a quelques dizaines d’années par la Mauritanie. Dessus, un tampon, attestant de son passage aux ÉtatsUnis en 1993.« J’étais venu participer aux Jeux mondiaux universita­ires, à Buffalo, dans l’état de New-York. J’y étais allé pour représente­r mon université, celle de Nouakchott, en Mauritanie », se souvient-il.

Il garde un vif souvenir de cet événement, alors qu’il avait porté le drapeau lors de la cérémonie d’ouverture. Il pratiquait alors le demi-fond. S’il admet ne pas y être allé pour briller, il en a gardé le goût pour la course à pied. Il participe notamment à des semi-marathons, et court au moins une fois par semaine.

Cette ambiance, il compte bien la retrouver le 20 juillet, à moins d’une semaine de la cérémonie d’ouverture des Jeux. « On sera déjà dedans, je fais partie des tout derniers relayeurs. Ce sera une grande fierté, d’autant plus avec toutes les innovation­s et les belles surprises promises par les Jeux de Paris-2024 », sourit-il.

Il ne lui reste désormais qu’à savoir où il portera le flambeau. De son côté, il espère que cela se fera tout près de chez lui et de sa famille, à Torcy.

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