Trop différente ou trop « mémère » pour certains
Au-delà des intentions, se mettre à l’éco-conduite n’est pas si facile comme en témoignent les Puydômois Grégory et Valérie.
« J’ai tenté l’expérience, il y a quelques années à la suite d’un reportage. J’ai appliqué les conseils quelque temps mais je n’ai jamais réussi à m’y astreindre car ce n’est pas comme ça que j’ai appris à conduire à l’autoécole où on m’a appris à décélérer, à passer toutes les vitesses, etc », confie Grégory 43 ans.
« L’écoconduite nécessite une vraie réadaptation. Ça peut encore aller en ville sur des trajets bien connus mais je ne m’y serais jamais risqué sur des routes inconnues. Je n’ai pas poursuivi l’expérience suffisamment longtemps pour voir l’impact sur mon portemonnaie. En fait, ma meilleure action en écoconduite, c’est de prendre mon vélo chaque fois que c’est possible ! »
« J’ai testé l’écoconduite mais je trouve que c’est une conduite trop “mémère”. J’ai une conduite assez nerveuse et j’aime entendre mon moteur ronronner. Par contre, j’utilise le start & stop des voitures que je conduis en me mettant au point mort au feu pour que le moteur se mette en veille. Mais si je ne l’ai pas, je ne coupe pas le moteur car les gens s’énervent si on ne redémarre pas assez vite », précise Valérie, 41 ans.
« L’éco-conduite nécessite une vraie réadaptation ».