Retraite
La génération d’aprèsguerre a dû faire beaucoup de sacrifices et surtout ne pas compter ses heures de travail qui étaient souvent de 45 h ou même 50 h jusqu’à 65 ans. Ces situations ne sont pas reconnues par le gouvernement actuel et sont même pénalisantes à cause de la hausse de la CSG et de la nonrevalorisation de toutes les pensions confondues. Je m’interroge donc sur le devenir de nos enfants et petitsenfants concernant leurs retraites ainsi que le pouvoir d’achat auquel ils devront faire face. Car les projets du gouvernement ne vont pas dans le bon sens ni dans l’esprit du Conseil National de la Résistance de 1945 sous la présidence du Général de Gaulle qui prônait la solidarité et l’humanisme. ■ Jean-Claude Blomme, Égletons (courriel)
[…]. Accepter que notre système de retraite soit révisé relève du simple bon sens. Lors de la mise en place de ce système par répartition ce sont les cotisations des actifs qui ont permis le versement des premières pensions de retraite, et il en est toujours ainsi. Or le nombre des retraités est de plus en plus conséquent par rapport au nombre des actifs du fait de l’accroissement de l’espérance de vie. Je préfère me priver d’une sortie ou d’un loisir mensuel, puisque finalement c’est de cela dont j’entends autour de moi se plaindre les retraités, mais permettre à mes enfants de pouvoir bénéficier à leur tour d’une retraite décente. Les personnes touchant des pensions modestes ne sont pas impactées par les réformes et il est donc normal que les autres catégories de retraités, dont bien évidemment ceux qui bénéficiaient de régimes avantageux, participent à l’effort commun, seul moyen de sauver le régime par répartition sachant que le régime par capitalisation qui serait mis en oeuvre pour le remplacer est bien moins avantageux pour les classes les moins aisées.