Un projet de bal monté autour des danses populaires
Créer des événements culturels autour des danses populaires et de la musique dans un lieu nomade. C’est l’objectif de l’association Bal et art qui vient de lancer une campagne de financement participatif.
Il reste encore une trentaine de jours pour participer, sur la plateforme de financement ulule, au projet de Bal monté de l’association Bal et art, basée à Plouëc-du-Trieux.
L’idée ? Acquérir l’une de ces salles nomades que l’on montait jusque dans les années 80 et qui accueillaient des discothèques ou des bals pour les fêtes de villages. Certains les connaissent aussi sous le nom de baluche.
Encore aujourd’hui, quelquesunes de ces structures tournent en France.
Super plancher
Et justement, l’équipe de Bal et art en a repéré une en Meurthe-et-Moselle, son propriétaire part à la retraite. « Un superbe bal monté de 300 m² avec un super plancher, c’est l’idéal » s’enthousiasme Marion Maignan.
Elle est l’une des chevilles ouvrières du projet, une militante de la musique et de la danse folk, déjà à l’origine de l’association les Folkeurs qui promeut les danses populaires.
Dans cette nouvelle aventure, elle s’est associée à Julian Loiseau (électricien sonorisateur), Camille Mufraggi (restauration), Antoine Jouanneau (graphiste et charpentier).
Tous sont aussi musiciens « et on aime bien danser aussi ! » indique Marion.
Danses de « week-end »
Leur objectif est d’ouvrir ce lieu culturel nomade aux danses « de week-end » : bal folk, fest-noz, musiques du monde, danses de société…
A terme, l’idée est de faire vivre une saison culturelle sur deux mois (un mois en hiver, un mois en été) avec intervention de profs de danses et de musiciens. « Pas de CD mais de la musique en live ». Un festival de danses populaires est en projet pour 2020.
Fédérer
Et puis, il s’agit aussi de fédérer, les associations culturelles dans un périmètre qui va de Lannion à Saint-Brieuc en passant par Guingamp et Paimpol. « A long terme, l’association a vocation à se transformer en société coopérative d’intérêt collectif, les associations auront la possibilité de participer au projet en entrant dans la coopérative ».
Pour mener à bien cette mission et rendre la structure viable, ses promoteurs sont accompagnés par Rich’ess à travers la formation tag 22 dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.
Au programme : coaching juridique, comptabilité, plan comptable sur 5 ans. L’objectif est aussi de créer trois emplois.
Première saison en 2018
D’ores et déjà, la première saison culturelle est dans les tuyaux. Elle se déroulera sur 10 jours, du 17 au 26 août 2018 avec un grand bal d’ouverture autour de l’Amérique latine, une soirée fest-noz, une soirée tango argentin et des stages et ateliers qui émailleront la semaine.
Pour cette première saison, l’équipe cherche un lieu pour implanter la salle nomade : « en bord de mer, avec un château, en campagne… Avis aux propositions ! ».
En attendant, il faut boucler la campagne participative. Le premier palier de 8500 € est déjà atteint. « Il nous faut maintenant atteindre 39 000 € ». De quoi financer entièrement le bal monté et sa remorque, les frais de communication et les contreparties de la campagne.
Et ensuite, rendez-vous sur le plancher ! ML https://fr.ulule.com/le-balmonte/