Aid’adom change de mains
Thibaud de la Corbières, fondateur du service d’aide à domicile Aid’adom, créé à Paimpol, cède son entreprise au groupe national Vitalliance.
« Nous passons d’une petite PME sur la Place de Bretagne à un grand groupe, c’est un pas de géant en six ans ».
Croissance rapide
En quelques années, Thibaud de la Corbière a fait d’Aid’adom la première structure privée de services à domicile dans le département des Côtes-d’Armor. L’entreprise effectue autour de 64 000 heures d’interventions annuelles auprès de personnes âgées en perte d’autonomie ou de personnes handicapées.
Aid’adom emploie 75 salariés sur un territoire qui va de Lézardrieux à Plouha en passant par Pontrieux. Elle intervient auprès d’environ 600 bénéficiaires.
En 6 ans, ce service créé à Paimpol, a connu un fort développement. Aujourd’hui, son fondateur estime que le contexte local et national implique « de continuer à grandir et se développer et d’intégrer le giron d’un groupe national ».
Pour Thibaud de la Corbières, cette décision d’intégrer Vitalliance « inscrit le service dans la pérennité et ôte toute difficulté à moyen et long terme en positionnant Aid’adom dans le projet départemental ».
4000 salariés
Cette opération permet à Vitalliance, groupe de 4000 salariés, de mettre un pied dans le département des Côtesd’Armor. Le secteur du service à la personne y connaît un fort mouvement de regroupements.
Vitalliance est spécialisée dans le maintien à domicile et effectue trois millions d’heures annuelles en France. Son directeur, Amir Reza-Tofighi, est aussi le président de la Fédération patronale des services à la personne.
Il assure que les tarifs d’Aid’adom seront conservés et malgré la taille de son groupe, revendique « un côté start-up, je fais en sorte qu’on garde un esprit proche du terrain ».
« Clients »
Il assume un discours commercial : « historiquement, on considère les clients comme des usagers, j’ai pourtant très vite employé le mot « client », j’y mets derrière une exigence de qualité et le choix de partir si le client n’est pas content ».
Si l’entreprise reste à Paimpol, elle déménagera très probablement de la Place de Bretagne. Et Amir Reza-Tofighi entend ne pas en rester là. « Nous allons mettre beaucoup d’énergie pour nous développer et garder la place de première structure privée du département ».