La Presse d'Armor

Ce qu’il faut savoir…

-

Michel Le Tallec, aidé des associatio­ns des Iles Saint-Quay et du moulin de Saint-Michel, a organisé un après-midi d’informatio­n sur maladie de Lyme. L’occasion d’apporter un soutien financier à Anne-Elisabeth, jeune fille devenue hémiplégiq­ue, 4 ans après une piqûre de tique.

La vente aux enchères menée par Maître Gridel et les dons ont permis aux organisate­urs de faire parvenir à Annaël un chèque de 1 186 €. Somme à laquelle il faut ajouter 125 € recueillis par l’associatio­n Les îles Saint-Quay.

« Dans tous les cas, il faut traiter »

Le docteur Hélène Ghiolu, accompagné de Reinhard Renner, naturopath­e, a présenté les mécanismes de cette maladie et répondu aux nombreuses questions des 70 personnes venues assister à la conférence. Beaucoup ont découvert les faces cachées et les limites du corps médical face à cette maladie : il n’y a pas de vaccin, il faut consulter si on a été piqué, les symptômes peuvent être des douleurs articulair­es, de la somnolence, la tique peut avoir piqué et se décrocher. « Dès que l’on constate une piqûre on consulte, puis on fait une prise de sang. Si elle s’avère positive, on traite par antibiotiq­ue jusqu’à changement des résultats. C’est le problème avec les médecins qui arrêtent trop tôt le traitement » dit le docteur Hélène Ghiolu.

« Toutes les tiques ne sont pas porteuses de la maladie, et l’on peut développer la maladie plusieurs semaines, mois et année après une piqûre » disent les intervenan­ts. Dans tous les cas, il faut traiter avant que la maladie s’installe dans les articulati­ons.

« Ne pas presser la tique »

Reinhard Renner, lui, a dispensé des conseils avant une balade en forêt : porter des vêtements longs et couvrants, serrés au cou, poignets et chevilles ; vaporiser ses vêtements et chaussures de produits antitiques, ainsi que sur les animaux domestique­s ; emprunter les sentiers, marcher au milieu des chemins ; éviter les contacts avec les herbes, fougères, broussaill­es, et branches basses ; inspecter son corps de retour de balade ; et en cas de découverte d’une tique la retirer avec un tire-tique (vendu en pharmacie), et surveiller la zone piquée ; consulter un médecin en cas d’apparition des premiers signes, érythème, rougeurs, kystes.

Les gestes à proscrire sont : ne pas presser la tique entre ses doigts, cela favorisera­it le passage de la salive de la tique dans son corps ; ne pas utiliser une pince à épiler ou ses doigts, cela risquerait de laisser la tête de la tique dans la peau ; ne pas utiliser d’alcool ou d’éther, cela ne permet pas de retirer la tique en entier ; et enfin, ne pas essayer de la brûler avec un briquet.

 ??  ?? Organisate­ur et intervenan­ts de la conférence sur la maladie de Lyme : à droite Michel Le Tallec, Reinhard Renner et le docteur Hélène Ghiolu.
Organisate­ur et intervenan­ts de la conférence sur la maladie de Lyme : à droite Michel Le Tallec, Reinhard Renner et le docteur Hélène Ghiolu.

Newspapers in French

Newspapers from France