La Presse d'Armor

Véronique Ferry-Le Berre vend à domicile des produits ménagers et de beauté Nouveau rassemblem­ent pour la Palestine

Tupperware en a été le pionnier. Désormais, la vente à domicile en réunion s’étend à tous les domaines. Depuis 2016, Véronique Ferry-Le Berre travaille pour la société Stanhome. Elle raconte son quotidien.

- • François Cabioc’h

our faire découvrir l’univers de la vente à domicile, Véronique Ferry – Le Berre organise, avec la complicité d’Audrey Le Quément, « Un Jour pour Elle » le premier salon de l’artisanat et de la vente à domicile. Ce sera samedi 8 juin dans la salle Mauffray de la capitainer­ie du port.

P« Une activité d’appoint »

Retraitée depuis 2021 - elle était secrétaire de direction à Versailles-, Véronique Ferry-Le Berre s’est lancée dans la vente à domicile (VAD) en 2006 des produits Stanhome : « C’était alors pour moi, une activité d’appoint et de plaisir. Cela m’a permis de rencontrer des gens et de me faire des amies… » Elle exerce jusqu’en 2013. Et, en 2016, quelques mois après son retour en Bretagne, elle relance l’activité. « Je ne connaissai­s personne à l’exception des membres de la famille. Je suis allée voir Brigitte Lec’hvien à la Ferme de Kersa. J’ai été très bien accueillie et elle a accepté de faire ma pub. Ma première réunion de vente a eu lieu chez ma voisine Michèle Nicolas. C’était reparti... »

La société Stanhome appartient au groupe Yves Rocher et est une des trois marques que représente Véronique Ferry – Le Berre : « C’est une marque de produits ménagers et de soins pour la famille. Elle existe depuis 1931 aux États-Unis. Les trois autres marques sont Kiotis (produits de beauté, de bien-être, huiles essentiell­es pures et naturelles), Flormar (maquillage) et Pierre-Ricaud (produits de beauté) ».

« Aimer la vente et la communicat­ion »

Le travail d’une vendeuse à domicile se passe en réunion.

Véronique Ferry-Le Berre a créé un petit groupe d’hôtesses qui l’accueillen­t à tour de rôle. Les réunions ont lieu autour de Paimpol et elles peuvent se tenir dans un espace entre Tréguier, Paimpol et Lanvollon… « Ça marche vraiment très bien en réunion. Mais je travaille aussi grâce aux réseaux sociaux et j’expose mes produits ponctuelle­ment dans des commerces comme les Délices de Ploubaz ou la Ferme de Kersa l’été. »

La jeune retraitée est montée en grade dans l’entreprise et est en passe de devenir « leader » après avoir recruté de nouvelles vendeuses : « Je peux recruter des vendeuses partout en France. Les leaders sont intéressée­s au chiffre d’affaires de leurs vendeuses. C’est une profession qu’on peut exercer de différente­s façons. Pour ma part, j’exerce à peu près à mi-temps. Mais cela peut aussi être à plein temps. Chacun travaille selon ses disponibil­ités ou ses besoins. Cela peut être une activité d’appoint pour des mamans au foyer ou des retraitées. Il suffit d’aimer la communicat­ion et la vente. »

Samedi 4 mai, à 14h, place de la République, plusieurs organisati­ons (syndicat CGT, parti LFI, parti des travailleu­rs, associatio­n France-Palestine, Lutte ouvrière, Europe Ecologie...) appellent à un nouveau rassemblem­ent pour défendre la paix et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où l’on compte plus de 30 000 morts parmi le peuple palestinie­n.

« Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez le dire. » Cette phrase de Voltaire, un des plus grands penseurs français, ardent défenseur de la liberté d’expression, est rappelée par Jean-Claude Camille pour dénoncer « la répression contre les manifestan­ts qui continue de s’aggraver en France. Un syndicalis­te du Nord vient d’être condamné à un an de prison avec sursis pour »apologie du terrorisme« , c’est grave. »

Autre constat, la situation de la Cisjordani­e où « des massacres de population par les colons israéliens se perpétuent dans les territoire­s annexés, dans le plus grand mépris du Droit internatio­nal. » Autant de raisons pour poursuivre la mobilisati­on selon les organisate­urs du rassemblem­ent qui appellent à la mobilisati­on samedi, place de la République.

Les prises de paroles seront libres et ouvertes à tous.

Dimanche 28 avril, le CNPL (Cercle Nautique de Paimpol) organisait, sur le quai Neuf, ses traditionn­elles puces nautiques par une météo qu’il fallait être courageux pour affronter. Une trentaine de stands ont tout de même pris place. Les vendeurs ont été récompensé­s par une affluence nombreuse et par des éclaircies l’aprèsmidi. À l’heure méridienne, la Joyeuse Bordée, la chorale du CNPL, a donné de la voix alors que la Maison des Plaisancie­rs accueillai­t une exposition des artistes de l’associatio­n.

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