La Presse d'Armor

« Esprit de fleur », la grande dame du jardin va changer de ronbde

Installée en 2019 par l’artiste Trevor Leat, « Esprit de fleur », une oeuvre permanente installée au parc de la Roche-Jagu est en cours de réfection. Sa robe d’osier sera entièremen­t changée.

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La grande dame trône à l’entrée du domaine de la Roche-Jagu à Ploëzal, au départ du chemin des camélias. Cette sculpture d’osier tressé a été créée par l’artiste britanniqu­e Trevor Leat en avril 2019, spécialeme­nt pour le parc.

Elle est en cours de restaurati­on, belle occasion pour une nouvelle balade sur le domaine départemen­tal en cette période de vacances...

Dégradée par le temps et les usages

Depuis 2019, la sculpture est devenue un point d’intérêt incontourn­able dans la visite de la Roche Jagu.

Mais elle a, depuis, subi les aléas du temps comme : « la dégradatio­n du plus jeune public, qui y a trouvé un endroit idéal pour aménager une cabane, détérioran­t malheureus­ement davantage la sculpture », indiquent les responsabl­es du domaine départemen­tal de La Roche Jagu.

Il était donc temps de songer à rénover cette « dame aux camélias ».

Trois sortes de brins d’osier

L’artiste Trevor Leat et un compère, également maître dans l’art du tressage sont présents sur le domaine depuis le 17 avril 2024, et pour toute cette semaine encore.

Comme la robe d’origine, la nouvelle tenue d’« Esprit de fleur » sera confection­née avec trois variétés différente­s d’osier acheté localement, et non produit sur le domaine.

« Nous n’en aurions pas eu suffisamme­nt », souligne le responsabl­e du parc, Jean-Baptiste Bahier.

La sculpture sera fin prête pour la grande fête des Jardins des 4 et 5 mai 2024 dans le parc.

« Nous espérons que l’oeuvre restaurée sera préservée, dans le respect du geste de l’artiste. Cher public, on compte sur vous ! », demande l’équipe de La Roche Jagu.

Techniques ancestrale­s

C’est dans la région de Galloway, dans le sud-ouest de l’Écosse, où il vit toujours, que l’artiste britanniqu­e Trevor Leat a appris l’art du tressage du saule.

Il s’est d’abord formé à la fabricatio­n de corbeilles et de paniers de pêche traditionn­els, apprenant les techniques ancestrale­s de tressage avant de développer son propre style.

Au cours des 20 dernières années, son travail a évolué vers des sculptures figurative­s de grande taille destinées à des manifestat­ions publiques, des festivals et des jardins...

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