Un tronc de la SNSM à nouveau vandalisé sur Bréhat
Dans la nuit du 19 au 20 avril, un riverain a constaté que le tronc servant à recueillir les donc à la SNSM sur la porte de la chapelle de Keranroux à Bréhat, a été une nouvelle fois vandalisé. C’est le quatrième sur l’île depuis 2020.
« J’éprouve un sentiment de tristesse devant tant de bêtise et de manque de respect », confie Charles Betrancourt, responsable, avec Patrick Gerey, de la gestion des troncs dépendant de la station de Loguivy-de-laMer, à Ploubazlanec.
Traditionnellement, les deux troncs bréhatins sont installés sur les portes des deux chapelles, à Saint-Michel et Keranroux. Chacun d’entre eux a été vandalisé deux fois.
« Nous tenons à celui de Kéranroux »
« Nous avons décidé de ne pas remettre celui de SaintMichel, reprend le sauveteur bénévole. Mais nous tenons à celui de Keranroux qui est une chapelle mythique dans l’histoire de la station disparue de Bréhat. »
C’est en effet dans cette chapelle qu’est retracée l’histoire de la station SNSM de Bréhat et, avant elle, de la tradition de sauvetage en mer autour de l’île aux Rochers roses. « C’est un lieu de sauvetage. Vandaliser ce tronc est une forme de profanation. Une insulte aux sauveteurs d’hier et d’aujourd’hui », déplore celui qui également un des patrons du semi-rigide.
« Un acte stupide »
En plus d’être malhonnête, l’acte que Charles Betrancourt espère n’être le fait que d’une personne, est particulièrement stupide : « Pour fermer le tronc, j’ai mis un petit cadenas facile à forcer, justement pour éviter la casse du tronc, détaille-t-il. Mais non, cet imbécile, et je pèse mes mots, préfère casser le tronc. Si vraiment il veut se défouler, on cherche des bénévoles à la station. Il sera au moins utile. D’autant que le tronc étant relevé très régulièrement, il contient très peu d’argent… »
Alors, une fois de plus, le bénévole de la SNSM va prendre la vedette pour aller sur Bréhat remplacer le tronc de la chapelle de Keranroux. Tout en espérant pouvoir réparer l’ancien.
Il rappelle également que seule la SNSM peut détenir ces ouvrages spécifiques qu’elle est la seule à faire fabriquer. Aussi, toute personne en possession d’un de ces troncs peut être condamnée pour vol pou recel.
D’ailleurs, comme lors des autres dégradations, la SNSM portera plainte en gendarmerie.